Photo : Lylia M. La Fédération nationale des travailleurs de la jeunesse et des sports clôturera aujourd'hui les travaux de la première conférence de ses cadres syndicaux à la Munatec de Tipasa et ayant pour thème « réalité et perspectives ». En effet, ce conclave de trois jours est considéré concrètement par les participants comme le premier acte et le point de départ effectif des activités des instances de la fédération installées en mai 2009. « Après la création de notre fédération en 2007, nous avons procédé le 16 mai dernier à l'élection du secrétaire général ainsi que les autres instances. Cela étant, la conférence des cadres syndicaux, dont les travaux se prolongeront jusqu'à demain (aujourd'hui), sera proprement dit le point de départ effectif des activités et autres actions de la fédération. En d'autres termes, nous allons élaborer une plateforme de revendications et un programme, dont les objectifs primordiaux ne se focalisent pas uniquement sur l'amélioration et la prise en charge des préoccupations sociaux professionnels des travailleur du secteur, mais bien plus puisque nous envisageons de contribuer avec notamment des propositions en vue de participer effectivement au développement du secteur », résume Ghodban Echafiai, le secrétaire général de la Fédération nationale des travailleurs de la jeunesse et des sports. Ainsi donc, la stratégie de la fédération qui apparemment veut élargir son champ d'action au-delà de la sphère purement revendicative en participant à l'essor du secteur de la jeunesse et des sports, a trouvé un échos favorable de la part du ministère de tutelle, puisque lors de son allocution prononcée hier lors des travaux de la conférence, M. Hachemi Djiar, ministre de la Jeunesse et des Sports, a exprimé son entière satisfaction sur ce projet et que ce cadre de contribution et de concertation œuvrera à coup sûr à faire avancer les choses. Toutefois, au cours de son intervention, le ministre a rappelé que suite aux orientations du président de la République, son département après avoir mis en place la politique nationale de la jeunesse adoptée par le Conseil de gouvernement, il sera question dans un futur très proche de soumettre à l'adoption la nouvelle politique nationale des sports, dont la discipline de football, vu l'engouement qu'elle suscite, sera la locomotive de son développement. Aussi, le membre du gouvernement a également rappelé les autres actions entreprises et réalisées pour la relance des secteurs de la jeunesse et des sports. Dans ce volet toujours, il a révélé qu'en 2010, dix nouvelles classes sport/études seront ouvertes, ce qui renforcera le réseau national actuel qui compte 30 classes. Pour revenir sur la participation des syndicalistes au développement du secteur, le secrétaire général de la fédération a confié que les syndicalistes ont été associés pour l'enrichissement des teneurs des deux politiques nationales du secteur. «Outre notre participation dans ce domaine, il y a lieu de noter également que le statut particulier des travailleurs de la jeunesse et des sports adopté mardi dernier par le gouvernement est une avancée majeure dans la satisfaction de nos revendications. Nous le considérons à juste titre comme un acquis précieux qui ébauche un avenir meilleur», se félicite Ghodban Echafiai. Néanmoins, le syndicat de la jeunesse et des sports soulève au cours des travaux de conférences d'autres questions, notamment celles relatives aux logements de fonction ainsi que la marginalisation des conseillers de sport. «Le problème des conseillers des sports est avant tout de nature juridique, dans la mesure où la loi des sports actuelle n'a pas pris tout à fait en considération la valorisation de ces cadres. Par conséquent, nous demandons à ce que cette loi soit révisée de la sorte à ce que les relations entre, d'une part, les concernés avec les différentes fédérations de sports et de l'autre avec le ministères soient définies clairement. Cela dit, nous attendons énormément de la politique nationale des sports pour apporter des solutions pratiques non pas seulement à ce problème mais à l'ensemble des préoccupations exprimées», souhaite le même responsable.