Les négociations avec des constructeurs étrangers en vue de conclure des partenariats pour la réalisation des véhicules en Algérie sont en cours. C'est ce qu'a affirmé, hier, le directeur général de la Société nationale de véhicules industriels (SNVI), Mokhtar Chehboub lors de son passage sur les ondes de la chaine III. Il a indiqué que la première voiture algérienne sera «montée en 2011». Selon lui, ce projet ne relève pas de l'utopie car il est «possible» mais il «nécessite du temps pour le faire». Le responsable de la SNVI a expliqué que 5 grands axes doivent être assurés dont la recherche et la conception. Considérée comme «la principale plate-forme industrielle», cette entreprise compte s'impliquer dans la réalisation de ce projet en mobilisant ses infrastructures qui s'étalent sur 260 hectares et également ses cadres qui représentent 11% de tout l'effectif de la SNVI. La conception est l'axe principal à maitriser, a-t-il dit. Cependant, ajoutera M. Chehboub, pour le faire il faudrait organiser l'ensemble du réseau de la sous-traitance. Il a fait savoir que pour réaliser une voiture, il faudrait disposer au moins de 60% du composant à intégrer dans le réseau de sous-traitance et 40% au niveau de l'usine à concevoir. «Nous ne pouvons pas tout produire au niveau de l'usine car ce n'est pas rentable pour l'entreprise et puis nous ne pouvons pas produire un véhicule compétitif », estime le DG de la SNVI. Par ailleurs, l'invité de la radio a informé également que l'usine Fatia de Tiaret sera mise en marche après la conclusion d'un accord de partenariat avec une société française.