Les femmes de la Perse antique ont joué un rôle important dans la vie quotidienne sous la dynastie achéménide. Travaillant aux côtés des hommes dans les ateliers, elles recevaient le même salaire qu'eux. Celles de haute naissance avaient même une influence dans la politique et les affaires de l'Etat. Quant aux femmes issues de la famille royale elles disposaient de leurs propres domaines, sans oublier leur engagement dans la gestion de leurs biens des affaires. Les limites imposées à la reine douairière, veuve du roi et mère du souverain régnant, étaient établies par le souverain lui-même. Ces coutumes se perpétuèrent jusqu'à l'empire sassanide. Les femmes non aristocrates avaient une indépendance économique : qui leur donnait le droit de travailler, de posséder des propriétés et de les vendre et s'acquitter des impôts. Des découvertes archéologiques ont même montré l'existence de femmes qui étaient chefs d'entreprise ou de certaines autres qui avaient atteint des postes militaires de haut rang. Certains écrits historiques remontant au roi Cyrus le Grand attestent que durant son règne sur la Perse antique et un millier d'années avant l'arrivée de l'Islam, il avait exigé des femmes perses de porter le voile afin de protéger leur chasteté. Ainsi, le voile a été transmis des Achéménides aux Séleucides. Ceux-ci l'ont, à leur tour, transmis aux Byzantins d'où le voile a toujours existé dans le monde méditerranéen. La mantille, chez les Espagnoles, le voile couvrant les cheveux de la femme grecque une fois mariée, les Portugaises et les Italiennes adoptant leurs foulards noirs couvrant leur cheveux.