La plupart de nos écrivains ont fait le voyage. Ils comptent parmi les meilleurs. Ils sont plus d'une dizaine. Ils ont pu à côté de leurs homologues venus d'autres pays du Maghreb, dédicacer et signer leurs ouvrages. Etant donné le court temps qui leur est accordé, vu le grand nombre de participants venus du nord de l'Afrique, leur passage n'excède pas une durée déterminée. C'est pour eux cependant, une haute marque de reconnaissance internationale de leurs œuvres. Les éditeurs sont également présents. Les entreprises du livre algériennes côtoient les grandes et petites maisons d'éditions françaises ayant un volet dans la parution d'ouvrages algériens. C'est l'occasion de contribuer à la promotion de leurs publications et de mettre ainsi en valeur leurs auteurs. C'est que la littérature d'expression française et particulièrement algérienne, a fait un bon extraordinaire en qualité et en quantité ces dernières décennies. En plus des œuvres littéraires comme le roman, la nouvelle ou la poésie, tous les domaines et tous les thèmes sont pris en compte et concernent notamment, l'histoire, les études archéologiques, les espaces géographiques de l'Algérie, l'économie, les finances, la politique, l'éducation, la santé, la cuisine, les sciences humaines, les bibliographies, les arts en général. Nombreux sont les beaux livres qui ont été publiés, mettant en valeur de grandes personnalités artistiques et historiques algériennes ainsi que des oeuvres d'art et la découverte de belles villes et régions d'Algérie, particulièrement la féerie et la magie des paysages du Sahara. La forme d'écriture de ces livres se distingue par un style recherché, clair et à la fois riche et élégant. Parmi la dizaine des meilleurs hommes de lettres algériens qui ont fait le déplacement à Paris, Youcef Merahi est parmi eux. Il présente ses romans et aussi les entretiens qu'il a publiés aux éditions Sédia avec les écrivains Anouar Benmalek et Yasmina Khadra. Amin Zaoui est également présent. Il signe et dédicace son dernier roman et ses œuvres écrites en langue française. Amin Zaoui rédige aussi bien en arabe qu'en français. Dans cette dernière langue, il prépare un roman avec pour titre, « Le Juif de Tamentit », une localité située à Adrar, faisant revivre une histoire authentique du début du XVIII° siècle. La star de la littérature algérienne Yasmina Khadra participe également à cette rencontre littéraire honorant les écrivains des pays du maghreb. Yasmina Khadra, traduit dans une trentaine de langues et qui n'a pas pu venir au dernier salon du livre d'Alger, signera ses dernières œuvres. Cette rencontre du livre où se rallient les échanges avec le rapprochement, se caractérise également par un programme dense d'animation comprenant des présentations d'ouvrages, des conférences, des tables rondes, des colloques, des journées d'étude, des espaces de débats. Il faudrait noter par ailleurs, qu'une aile de ce salon est réservée à la bande dessinée algérienne. La presse française avec ses grands noms est également invitée à ce salon.