«Je pense qu'il était temps puisque le dossier était vide depuis le début», a indiqué maître Farouk Ksentini, président de la Commission nationale consultative de protection et de promotion des droits de l'homme, après que le parquet de Paris ait requis le non-lieu en faveur du diplomate algérien Mohamed Ziane Hasseni. Maître Ksentini ajoutera que, généralement, lorsque le parquet requiert un non-lieu, la chambre d'accusation suit les réquisitions de celui-ci. Le parquet de Paris a requis un non-lieu en faveur de Mohamed Ziane Hasseni, diplomate algérien, interpellé à Marseille le 14 août 2008 et placé sous contrôle judiciaire. C'est ce qu'a confirmé mardi soir son avocat, Jean-Louis Pelletier. Ce dernier a déclaré que le parquet de Paris a requis, il y a une quinzaine de jours, « le non-lieu en faveur de mon client, car il a estimé que les charges retenues contre lui sont insuffisantes». Dans le même cadre, l'avocat du diplomate algérien n'a pas manqué de manifester sa satisfaction après la décision du parquet de Paris. Dans ce cadre, Maitre Pelletier a fait savoir que «nous sommes satisfaits de cette démarche du parquet et nous restons dans l'attente de la décision du juge d'instruction qui doit suivre ou pas cette réquisition». Pour rappel, Mohamed Ziane Hasseni avait déposé fin août dernier une requête aux fins de non-lieu auprès du juge d'instruction.