Le besoin crée le marché, cette règle élémentaire du commerce trouve tout son sens dans le trafic du pétard sur le «souk» algérien. Ce n'est plus de l'informel. Les points de vente des produits pyrotechniques occupent toutes les contrées. Des étals de proximité, aux «grandes surfaces» comme celle de Djamâa lihoud, le pétard trône sur le Mouloud. Introduit dans nos mœurs par effraction, il est, de nos jours, incontournable. C'est connu, le fric produit des raisons que la raison n'a pas. Il serait plus logique de le légaliser. L'Etat y gagnerait, en contrôlant la qualité et à travers les taxes. Bien plus que les raisons économiques, c'est aussi une question de santé publique. A voir l'expansion croissante de ce négoce, on serait tenté d'affirmer que son interdiction est…un pétard mouillé.