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Promotion - Le moudjahid Mahmoud Mostefaoui signe son livre aux éditions Chihab : Les souffrances insoutenables et les lourds sacrifices des moudjahidine
Les millions de jeunes Algériens qui ont brandi fièrement l'emblème national au cours des exploits de notre équipe des Verts et qui ont exprimé d'une manière si euphorique leur attachement à l'Algérie, savent-ils les lourds sacrifices qu'ont consentis leurs parents, les valeureux moudjahiddine dans leur lutte contre le colonialisme et la libération du pays ? Tous devraient lire le livre qu'a fait publier Mahmoud Mostefaoui aux éditions Chihab, pour s'imprégner des dures souffrances des combattants et aussi de celles subies par le peuple algérien tout entier. Si Mahmoud Mostefaoui, âgé aujourd'hui de soixante-treize ans a été fidaï durant la guerre de libération nationale. Il activait dans les zones urbaines, à Maison Carrée dans la banlieue d'Alger, aujourd'hui, El Harrach. Une localité où l'administration coloniale était la plus féroce contre la population algérienne. Mahmoud Mostefaoui a conservé des documents de l'époque et aussi de nombreuses photographies. Ce sont ces témoignages qui illustrent une grande partie de son livre, rendant vivante une période où se sont glorifiés nos héros et nos martyrs. Ce qui frappe aussi dans son livre, c'est l'énumération précise des noms de tous les moudjahidine qui ont combattu dans cette zone urbaine de Maison Carrée. Et ces noms sont très nombreux. Aucun livre jusqu'a présent écrit sur la guerre de libération n'a cité autant de noms pour une zone de combat aussi limitée que la localité de Maison Carrée. C'est un hommage noble qu'il rend ainsi à tous ces moudjahidine, qui seraient restés dans l'anonymat et dans l'ombre s'ils n'avaient pas été mentionnés dans son livre. C'est seulement par son ouvrage que Mahmoud Mostefaoui cite les vrais auteurs de ces actes de bravoure. Parmi ces noms, figure celui de la jeune Zohra Boutrik, morte en martyre, la vingtaine à peine. A la présentation de son livre, à laquelle ont assisté des compagnons encore vivants, quelques uns parmi eux ont témoigné sur l'atrocité de leur vécu. L'un d'eux a reçu trois balles dans le dos, le pied déchiqueté par une grenade et le visage transpercé par une autre balle qui devait l'achever. Il raconte ses douleurs insoutenables, extraction des balles à vif, blessures inguérissables, lieux inhospitaliers, nourriture infecte et détail insoutenable, pendant des années, des morceaux d'os sortaient encore des horribles cicatrices. Mahmoud Mostefaoui, pour sa part, a effectué des centaines d'actes de solidarité en faveur de la population algérienne, les sauvant d'une mort certaine et les préservant de tortures insupportables. Il l'a fait généreusement, avec audace et courage, souvent sans arme. Il avait la chance d'avoir été fort en boxe, sport où il s'était distingué. Cet avantage lui a permis un jour de terrasser par un terrible crochet un gendarme de la force coloniale qui le poursuivait. Mahmoud Mostefaoui avait le sens de l'ordre et de la discipline. Il se référait sans discussion aux ordres de ses supérieurs du maquis dans le respect de ses structures et son organisation. Son livre est un témoignage d'une grande valeur et bien vivant sur le récit des événements qui se sont déroulés à Maison Carrée pendant la révolution de Novembre et cela pour que nul n'oublie. Mahmoud Mostefaoui a collaboré pour l'écriture de son livre avec Idir Azibi. Chihab Editons en a assuré la publication dans son programme d'activités de 2009. La responsable de l'édition, Yasmine Belkacem fait part que la prochaine séance de signature de livre est dédiée au romancier Youcef Souag.