Londres considère qu'»il n'existe aucune raison justifiant l'inscription de l'Algérie sur la liste des pays à risque», a indiqué une source responsable au Foreign Office pour qui l'Algérie «n'est pas un pays exportateur de terrorisme». La même source a précisé, dans une déclaration rapportée lundi par le journal «Al-Qods Al-Arabi», paraissant à Londres, que «rien ne justifie l'inscription de l'Algérie sur cette liste», affirmant qu'elle est au contraire «pionnière en matière de lutte contre le terrorisme qu'elle a combattu seule durant les années 1990». Pour ce responsable, l'Algérie «a acquis une grande expérience dans la lutte contre le terrorisme», expérience dont a considérablement bénéficiée la Grande-Bretagne, notamment dans le cadre de la coordination sécuritaire entre les deux pays. Il a, en outre, fait état du «soutien» de la Grande-Bretagne à l'Algérie dans sa position contre le payement de rançons aux terroristes dans les cas de prises d'otages. Les Etats-Unis et la France avaient inclu l'Algérie dans les mesures spécifiques de contrôle des ressortissants algériens vers ou à partir des points d'entrée aériens. L'Algérie s'était énergiquement élevée contre ces mesures les qualifiant d'»inacceptables».