• À propos de l'assassinat de Ali Tounsi : « L'affaire est sous la responsabilité de la justice » Interrogé, hier, en marge de l'ouverture de la session de printemps du Conseil de la nation, le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Yazid Zerhouni, indique à propos de l'assassinat, jeudi dernier, du patron de la DGSN, Ali Tounsi, que cette affaire sera élucidée par la justice. « L'affaire est sous la responsabilité de la justice et la communication se fera en toute transparence le moment venu », déclare le ministre qui considère que le crime est survenu suite à un malentendu « personnel » entre les deux hommes : «L'assassinat de feu Tounsi est un crime sans témoins qui a eu lieu entre le défunt et l'auteur du crime ». Au sujet de l'inculpé et contrairement à certaines informations le donnant pour mort, il affirme que « Choueib Oultache, auteur du crime, est vivant». S'agissant de la gestion de la Direction générale de la Sûreté nationale, le ministre de l'Intérieur qui souligne qu'un intérimaire a été désigné à la tête de ce corps de sécurité, dira que « nous avons un nom à proposer à la présidence dans les prochains jour pour prendre les commandes de la DGSN ». • Nouveau code communal : « Des retouches sont apportées au projet » Invité, hier, à donner plus d'explications sur le « retard » enregistré dans la mise en œuvre du nouveau code communal, le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, a fait savoir que les projets des nouveaux codes, communal et de wilaya, ficelés il y a quelques mois, feront l'objet d'un deuxième examen au niveau du gouvernement. M. Zerhouni explique dans ce sens que « d'autres retouches seront apportées aux deux projets ». Il sied de signaler que le nouveau projet de loi du code de la commune proposé par le ministère a introduit d'importants changements dans la gestion, la responsabilité ou encore en matière de fonctionnement des assemblées communales.Le plus important chapitre est, sans doute, celui intitulé «de la responsabilité de la commune» qui précise que la responsabilité personnelle du P/APC est engagée en cas de «dommages subis par la commune et/ou par des citoyens lorsqu'il est établi que le maire n'a pas pris de mesures de précaution découlant des attributions qui lui sont dévolues par les lois et règlements en vigueur, pour prévenir et éviter le dommage». Dans ce contexte, interrogé sur les prérogatives des élus dans la passation de marchés, le ministre de l'Intérieur a souligné que « les deniers publics ne peuvent être distribués sans contrôle ». • Terroristes libérés par le Mali : « Les Affaires étrangères, seules habilitées à s'y prononcer » Le M. Zerhouni, interrogé, hier, sur l'affaire de libération des terroristes par les autorités maliennes, s'est abstenu à tout commentaire préférant dire que « cette question est du ressort du ministère des Affaires étrangères, seul habilité à s'y prononcer ». Il y a lieu de rappeler que, sous pressions exercées par la France, les autorités maliennes ont libéré récemment quatre terroristes, contre la libération de l'otage français, détenu par des terroristes activant au Sahel. Un mandat d'extradition concernant des terroristes « libérés » avait été présenté par Alger en septembre 2009 et renouvelé il y a quelques semaines. Or, le Mali a rendu leur liberté au terme d'un jugement expéditif. L'Algérie et la Mauritanie, premiers pays concernés, avaient dénoncé la démarche.