«En 2003, il y a eu la mise en place d'un conseil supérieur de la déontologie et de l'éthique. Un millier de journalistes avaient élaboré eux-mêmes les grandes règles d'une charte. Malheureusement, le conseil s'est auto dissous alors que c'était un plus pour la profession. Etre désapprouvé par ses pairs est une grave sanction. Je pense que dans notre pays, la majorité des titres respectent les principes de la déontologie mais il y a, hélas! des brebis galeuses dans notre profession». C'est une grave dérive. Pour le responsable de la dépêche, «on peut, comprendre la publication d'informations qui sont des scoops, mais un homme public, dont l'image est publique a droit à la protection de son image et de sa vie privée». Le Conseil de la déontologie aurait pu jouer ce rôle de garde-fou mais on n'a de recours selon lui «qu'à la justice qui, dans certains cas, doit aller jusqu à l'interdiction de publication».