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«Le but que j'avais marqué au Real en 1976 restera mon meilleur souvenir»
Publié dans Horizons le 23 - 04 - 2010

1976 : Anwar Bachta remettant la coupe d'Afrique des clubs champion remportée par le MCA à M. Abdelaziz Bouteflika, alors ministre des Affaires étrangères. Omar Betrouni est tout aussi joyeux. Que devient Anwar Bachta ?
Je coule des jours tranquilles depuis 2008, année de ma retraite en tant que cadre de la Sonatrach.
Vous vous faites très rare. Est-ce à dire que vous êtes réellement déconnecté du football ?
Pas tout à fait puisque je considère que le football reste mon milieu naturel. D'abord parce que je suis membre de l'AG du MCA, ensuite parce que je continue à jouer tous les week-ends avec mes anciens coéquipiers. Avec l'ossature de l'équipe de 1976, des Bachi, Betrouni, Bencheikh, Bellemou, renforcée par certains amis tout aussi mordus de football, nous prenons part à de nombreux tournois organisés à travers différentes contrées du pays, à Afflou, Aïn Defla, Oran, Tizi Ouzou, Tipasa, Cherchell, Gouraya, Béchar, El Eulma...
Eprouvez-vous réellement le même plaisir de jouer que par le passé ?
Sachez qu'à mon âge, à 62 ans plus exactement, je suis toujours aussi passionné. Avec mes anciens coéquipiers et les autres, on se défoule sincèrement tout en procurant de la joie aux nostalgiques et à ceux qui nous regardent.
On croit savoir que vous êtes en train de mettre votre riche et longue expérience au service des jeunes. Le confirmez-vous ?
Effectivement puisque je dirige en tant que responsable principal et depuis trois années, un site de développement de l'école de football de la Sonatrach initié par Mohamed Djouad, le président du GSP. Une école regroupant une centaine de footballeurs en herbe âgés de 7 à 13 ans.
Pouvez-vous nous rappeler votre itinéraire sportif ?
C'est en 1954 à tout juste cinq ans et demi que j'ai fait mes premiers débuts de footballeur au sein de l'équipe du Galia sport d'Alger. Dès l'indépendance, j'ai rejoint l'OMR, équipe de mon quartier natal du Ruisseau. Sous les couleurs de cette dernière, j'ai été régulièrement surclassé en catégorie supérieure. A la fin de la saison 67/68, je signe au MCA où j'évolue jusqu'en 1980. Avant de raccrocher les crampons, je joue encore durant une année (81/82) à l'USS Santé, aux côtés de mes anciens coéquipiers, Bachi, Betrouni, Aït Chegou, Achour...
Quand et à quelle occasion avez-vous fait votre baptême du feu ?
J'avais à peine 16 ans lorsque Smaïl Khabatou, alors entraîneur de l'équipe m'a fait jouer pour la première fois en équipe fanion. C'était à l'occasion du quart de finale de la coupe d'Algérie joué et perdu 1-2 contre le MCO. Remplaçant de Djillali Selmi sorti pour blessure, j'ai effectué un très bon match. Au MCA, j'ai remplacé et à moins de 20 ans, le regretté Zoubir Aouadj qui venait d'être sanctionné par les responsables du club. Là aussi, j'ai occupéavec beaucoup de réussite le poste tant envié de n° 10.
Vous êtes devenu entraîneur. Pourquoi n'avez-vous pas donné plus d'envergure à votre reconversion ?
C'est durant la saison 81/82 que j'ai, tout en étant joueur à l'US Santé qui évoluait en nationale 2, entamé ma carrière d'entraîneur. D'abord à Sidi Moussa ensuite à Tablat. J'ai entraîné par la suite tout en poussant ma formation et en décrochant le diplôme du 3e deré et de TSS candidat libre, encadré les jeunes catégories du MCA, des cadets aux espoirs. Avant d'être l'adjoint de Mustapha Aksouh en senior, j'ai pris en main la formation du WB Aïn Benian. En 2001, j'ai été appelé à seconder le regretté Djaâfar Harouni et Aradji sollicités pour l'équipe fanion du MCA.
Que pouvez-vous exhiber comme palmarès ?
J'ai décroché avec le MCA 4 championnats, 3 coupes d'Algérie, 2 coupes maghrébines, une coupe d'Afrique des clubs champions et une participation en 1976 également au mémorial, célébrant au stade Bernabeau le 75e anniversaire de Real de Madrid. Aussi, j'ai réussi à décrocher en 1965 le concours national du jeune footballeur, réservé à la catégorie cadette. J'ai eu également le privilège de prendre part à deux matchs amicaux avec l'EN, notamment celui joué à Annaba en 1969, contre l'O Marseille. Ce jour-là, j'ai eu la difficile tâche de surveiller le grand n° 8 Bonnel.
Que retenez-vous comme meilleur souvenir ?
Indéniablement ma prestation au stade mythique Bernabeu de Madrid et le but que j'ai marqué au Real devant 110.000 spectateurs.
Ce jour -à, le MCA a certes perdu 1-2 mais a donné une réelle réplique au grand Real des Santillana, Camacho, Breitner, Piri, Del Bosque, l'actuel entraîneur de l'Espagne. Séduits par le niveau de notre équipe, les Espagnols nous ont réellement chouchoutés. La coupe d'Afrique des clubs remportée avec le MCA en 1976 ne peut être oubliée elle aussi.
Votre plus mauvais souvenir par contre ?
Ma blessure, une luxation au coude, contractée en 1970 lors d'un match contre la JSK.
Quel est l'entraîneur qui vous a le plus marqué dans votre carrière ?
Smaïn Khabatou pour son grand savoir, le regretté Mustapha El Kamel pour sa pédagogie, le regretté Ali Benfadda pour sa jovialité, et Hamid Zouba pour sa rigueur, m'ont chacun à sa manière énormément apporté et marqué.
Le dirigeant ?
Rachid Lamali que j'ai connu jeune à l'OMR, le regretté Braham Derriche qui était particulièrement près de son équipe et Abdelkader Drif pour sa nouvelle vision du football moderne et sa gestion du club. 
Il a travaillé pour le Mouloudia comme un réel chef d'entreprise. C'est dommage qu'il soit en retrait de l'évolution du football national. Ce sont là des dirigeants que je considère encore comme de réelles références.
L'arbitre ?
Les regrettés Benguergoura, Chekaïmi et Benganif mais aussi Aouissi, étaient des sommités en la matière. Compétents, ils étaient de véritables éducateurs.
Quel est le coéquipier qui était le plus proche de vous ?
Dans la vie de tous les jours, je formais avec le regretté Abdelaziz Maloufi et Ouahab Zenir, un trio inséparable. Sur le terrain et de par mon travail défensif et offensif à la fois, je m'entendais fort bien avec Bachi et Betrouni. Notre complicité est toujours d'actualité.
Que vous a apporté le football ?
Enormément de joie. Très jeune, j'ai connu des hommes avec un grand H, à l'image des Hammouche, Kennas, Maâtoub, Ouali, Merzoug. Ils n'ont pas cessé de m'encourager à l'OMR, et m'ont protégé comme leur propre fils. Le football m'a aussi permis de m'épanouir et de beaucoup voyager. Matériellement, il ne m'a pas servi, dois-je le rappeler.
Et si c'était à refaire ?
Je ferais le même parcours, mais je ferais tout de même attention à l'aspect financier.
Votre qualité première tant sur le terrain qu'en dehors ?
Sur le terrain tout comme dans ma vie de tous les jours, j'ai toujours été quelqu'un d'altruiste. 
Je n'ai jamais fait dans l'égoïsme et j'ai toujours aimé partagé. Aussi, je reste quelqu'un de sobre
Votre défaut majeur ?
Je m'énervais rapidement surtout lorsque je suis gratuitement agressé. Certes, j'étais un joueur au jeu un peu sec et rude mais sans méchanceté aucune.
Votre joueur modèle ?
Ayant débuté très jeune ma carrière, j'ai eu plaisir de voir évoluer Seridi, Lalmas, Hadefi, Krimo, Berkani... Toutefois, je persiste à dire que Lalmas restera pour moi le meilleur joueur algérien de tous les temps.
A l'étranger, j'avais un faible pour Guillas de l'Olympique Lyonnais, que j'ai hérité du nom, car pour beaucoup je lui ressemblais énormément tant par mon physique que par mon jeu.
Quelle est la qualité principale que vous appréciez le plus chez l'homme ?
La sincérité et l'amitié sincère.
Le défaut que vous détestiez le plus ?
Le mensonge par dessus tout.
Etes-vous branché politique ?
Je suis régulièrement les événements aussi bien à l'échelle nationale qu'internationale.
Un homme politique préféré ?
Pas spécialement
Un passe-temps favori ?
Les matchs joués avec mes anciens coéquipiers du MCA meublement harmonieusement mon temps libre.
Un plat de cuisine favori ?
La rechta avec poulet et navet.
Une comparaison avec le Mouloudia de votre génération et celui de ces dernières années ?
Je ne peux faire de comparaison car le contexte est nettement différent. Je peux néanmoins dire que le MCA de 1976 reste la meilleure équipe de tous les temps. Je suis fier d'avoir fait partie de cette équipe. A 62 ans et 34 ans après, les gens me reconnaissent et ont beaucoup de reconnaissance et de respect pour moi. Ceci n'a à mes yeux pas de prix croyez-moi. Je n'omettrais pas de saisir l'opportunité pour féliciter le Mouloudia de cette saison qui réalise un parcours honorable et reste en mesure de remporter le titre malgré la précarité des moyens financiers et organisationnels.


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