Photo : Slimene S. A. Le secrétaire général du RND a rendu hier un vibrant hommage aux hommes et aux femmes de l'information à l'occasion de la célébration de la journée internationale de la presse. Dans une lettre adressée à la corporation lue par M. Miloud Chorfi, porte-parole du parti, le leader du Rassemblement a tenu d'abord à s'excuser auprès des journalistes pour son absence, car retenu par des engagements gouvernementaux. Effectivement, 17 ans après la proclamation du 3 mai, date de la journée internationale de la presse, le RND se dit fier des acquis arrachés par la famille de l'information, avec, à l'appui, « un verbe franc et des sacrifices sincères ». La liberté de l'information constitue cependant pour lui « une équation des plus difficiles », étant donné qu'elle ne peut être traitée de manière « simple ». Il est inadmissible, enchaîne-t-il, d'imaginer « notre Algérie sans la liberté et sans l'information ». « Tout le mérite revient en premier lieu aux journalistes », dira Ouyahia, qui marque sa reconnaissance notamment à ceux « ayant refusé de laisser notre patrie prisonnière des idées arriérées et obscures » remontant à une période révolue. A l'occasion, le SG du RND renouvelle le serment de poursuivre le chemin de la démocratie dont le prix a été lourdement payé par « les martyrs de la liberté », en l'occurrence les journalistes victimes de longues années de barbarie. Les journalistes malgré le peu de « moyens » dont ils disposaient ont pu, souligne Ouyahia, créer un espace dans lequel il lanceront les premiers jalons d'une « presse consciente et responsable ». «LA DIVERSITÉ DANS LE SECTEUR AUDIOVISUEL, UN IMPÉRATIF» Ouyahia s'incline, pat ailleurs, devant les plumes des hommes de l'information ayant « refusé le ternissement et la pollution du métier, et la soumission aux informations explosives », tout en saluant le haut niveau acquis par la presse algérienne, notamment, dira-t-il, « la presse écrite publique ainsi que la presse indépendante, l'APS, la radio algérienne et toutes les institutions de diffusion ». M. Ouyahia se dit fier aujourd'hui de compter dans le paysage médiatique plus de 320 titres dont 80 quotidiens et la présence de plus de 4200 journalistes dans le secteur, en affirmant que « la quantité certes est importante, mais la qualité demeure insuffisante » en vue de réaliser le but escompté, qui est loin, dira-t-il, de relever uniquement « de la responsabilité de l'Etat ». Concernant le secteur audiovisuel, le SG du RND estime « qu'une diversité dans le secteur est un impératif pour se mettre au diapason des grandes mutations de la scène médiatique et ce dans le cadre d'un partenariat entre les secteurs public et privé ». En conclusion, M. Ouyahia lance un appel à tous les journalistes pour bien assimiler les leçons du passé en vue de mieux cerner le secteur, tout en demandant à la presse algérienne « de ne pas tomber dans les futilités et sombrer dans la polémique qui ne sert pas la cause nationale ». Il souhaite que les médias soient à l'avenir la tribune des grandes solutions allant dans le sens de l'amélioration d'une réalité qui « impose l'évolution ou la disparition ». A noter que le RND a honoré à l'occasion de cette cérémonie organisée à l'hôtel Essafir de nombreux journalistes et directeurs de publication, dont Mme Naama Abbas, directrice générale du journal Horizons, M. Abdelmadjid Cherbal, directeur du journal El Moudjahid, M. Abdennour Boukhemkhem, président de la fédération algérienne des journalistes, M. Kamel Amarni, président du syndicat national des journalistes, Mme Houria Akram, Mme Nabila Amir, M. Abder Bettache, Mme Fouzia Ababsa, Mme. Ghania Cherif…entres autres journalistes que le RND a félicités en guise de reconnaissance.