Résumé de la 3e partie n Pendant qu'il parlait, le cadi cherchait une solution. C'est alors qu'il croit avoir trouvé le moyen (astucieux) d'obtenir le pardon pour le voleur. Le lendemain, le cadi convoque tous les hommes de l'oasis pour un couscous offert par un généreux donateur. Il demande à chacun de se présenter, accompagné de son fils aîné. A l'heure dite, la cour de la maison se remplit de convives. Il y a là tous les hommes, chacun accompagné de son fils. Il y a aussi le voleur avec son fils et le propriétaire du sac de grains volé et son fils. — Soyez les bienvenus, dit le cadi. Il fait aussitôt venir deux gassaâs, les grande écuelles en bois, remplies de couscous et de viande. — La gassaâ de couscous de froment, c'est pour les pères, celle de couscous d'orge pour les fils ! Allez et régalez-vous ! On se jette sur les gassaâs. On mange de bon appétit. Au milieu du repas, le voleur pose sa cuiller et se lève. — J'ai quelque chose à dire. — Mange d'abord, lui dit-on, après tu parleras ! Il reprend sa cuiller et se remet à manger. Mais il la dépose de nouveau. — Je dois dire quelque chose ! — Mange au lieu de perdre ton temps en parlote. Ce n'est pas souvent que tu manges un si bon couscous ! Il reprend sa cuiller, avale une bouchée et se lève encore. — Non, je dois parler ! Cette fois, on l'écoute. — Vas-y, parle, dis ce que tu as à dire et laisse-nous déguster ce couscous ! L'homme regarde le juge qui lui fait un signe de la tête. — Eh bien, voilà, c'est moi qui ai volé le sac de grains dans l'entrepôt d'un tel ! Les cuillers tombent des mains. — Oh, entend-on de toutes parts. Le propriétaire du sac se lève. — Enfin, tu te dénonces ! je veux qu'on lui coupe la main immédiatement ! Le juge prend la parole. — Tu ne veux vraiment pas lui pardonner ? il vient de reconnaître sa faute ! — Jamais, s'écrie l'homme, je veux qu'on lui applique la sentence maintenant ! Le voleur se lève. — Je veux encore révéler autre chose : le sac, je l'ai rendu au juge… Le juge prend de nouveau la parole. — C'est avec cette orge que le couscous a été roulé… ! alors tout ce qui l'ont mangé sont complices du vol, ils doivent avoir la main coupée, avec le voleur. Les hommes protestent. On pousse le propriétaire à pardonner. — Si tu ne pardonnes pas, ce sont nos fils, y compris le tien, qui auront la main coupée. Alors, comprenant la leçon, le propriétaire consent à accorder son pardon. (à suivre...)