Selon Parlange, qui a raconté ses expériences, il aurait opéré sans entraînement, sans préparation aucune. Il lui suffisait de placer ses mains sur un patient ou sur un objet et, même d'y penser seulement, pour faire agir son «fluide». Fin juin 1933, il parvient à tester les pouvoirs bactéricides de ses effluves, en momifiant une côtelette. Le processus de momification de la chair animale, par le fluide magnétique, est connu et de nombreux magnétiseurs l'auraient réalisé. Mais Parlange aurait fait l'exploit de momifier une côtelette à distance, ce que personne n'avait jamais fait jusque-là. Cet exploit a été authentifié par une sommité scientifique de l'époque, le professeur Paul Sabatier, membre de l'Institut et prix Nobel de Chimie en 1912. Pour Parlange et ses amis, c'était le succès assuré. La publicité faite autour de cette affaire va pousser Parlange à essayer ses «effluves» sur les êtres humains. De nombreuses maladies étaient à l'époque incurables et les malheureux malades recherchaient par tous les moyens à guérir. Au mois d'août, alors qu'il était en vacances, il entreprend de soigner son premier malade incurable. Il s'agit d'un cancéreux promis à une mort lente. Les premiers soins apportent une grande amélioration, mais en septembres, il doit rentrer et il abandonne le malade. S'agissait-il d'une précipitation ou d'un constat qu'il ne pouvait guérir le malade, donc qu'il avait des pouvoirs limités. Parlange ne donnera pas d'explication. Mais il ne s'arrête pas là et soignera d'autres malades qu'il prétendra avoir guéris.