Résumé de la 6e partie n L'ogresse n'arrive pas à entrer dans la maison de fer de Nçiç. Celui-ci se moque d'elle et manque de la tuer en la faisant tomber de l'échelle. Toute courbaturée à cause de la chute, l'ogresse ne perd pas l'espoir d'attraper Nçiç et de le dévorer. Elle se met à geindre. — à mon petit neveu chéri que je rêve de serrer dans mes bras ! — Ma tante, tu veux vraiment me prendre dans tes bras ? — Oh, oui, mon neveu ! — Puisque tu ne peux entrer chez moi, c'est moi qui vais sortir ! L'ogresse se dresse de toute sa taille. — Comment comptes-tu faire ? — Je vais sauter par la fenêtre et je tomberai sur ta poitrine ! L'ogresse s'écrie. — Tu ferais cela !? — Moi aussi, il me tarde de t'embrasser ma tante ! — Alors, dans mes bras. — Tiens-toi au-dessous de la fenêtre, ouvre les bras, mais ferme les yeux ! — Je t'obéis, mon cher Nçiç ! Elle écarte les jambes, ouvre les bras et ferme les yeux. — Dois-je attendre longtemps dans cette position ? dit l'ogresse. — Attends, il faut que je grimpe jusqu'à la fenêtre. En fait Nçiç a fait chauffer une marmite d'eau et c'est difficilement qu'il la hisse jusqu'à la fenêtre. — ça vient ? s'impatiente l'ogresse. — J'arrive, j'arrive, dit Nçiç. Il parvient jusqu'au haut de la fenêtre. — Ma tante, s'écrie-t-il, tu es toujours là ? — Oui, mon petit Nçiç ! — Tu as bien étendu les bras ? — Oui, oui, je suis prête à t'accueillir ! — Tu as bien fermé les yeux ! — Ne t'inquiète pas, j'ai fait tout ce que tu m'as demandé ! — Alors, ma tante, j'arrive ! Il lui jette la marmite d'eau bouillante dessus. — Régale-toi, ma tante ! L'ogresse, brûlée, se met à hurler. — Ah, chenapan, tu m'ébouillantes ! — Tu es bien punie, ogresse de malheur ! L'ogresse est hors d'elle. — Tu me le payeras ! Et elle se met à taper le sol de ses poings. — Je te dévorerai comme j'ai dévoré tes frères ! — Mes frères étaient stupides, pas moi ! (à suivre...)