Résumé de la 136e partie n Le docteur Nickolls de Scotland Yard, réussit à trouver des traces de sedonal dans l'estomac et les vomissures de Terence. Le docteur réalise donc l'autopsie. Le petit cadavre est déjà fortement décomposé et si on doit espérer trouver du sedonal, ça ne peut être qu'en très petite quantité. En effet, l'organisme excrète les produits rapidement. Il fallait donc se montrait prudent et éviter les erreurs qui feraient disparaître les restes du sédatif. Pendant que Nickolls travaille avec le plus grand soin, l'inspecteur Gates, sûr maintenant que le petit Terence a absorbé du sedonal, reprend ses investigations. Il s'agit de s'assurer que l'infirmier est bien entré en possession du produit qui, en principe, n'est délivré que sur ordonnance. Or, si l'infirmier a disposé du sedonal, c'est forcément par l'intermédiaire de l'hôpital où il travaille. Il interroge le personnel. — Armstrong a-t-il accès à la pharmacie de l'hôpital ? — Non ! — Quelqu'un a peut-être remarqué quelque chose de suspect dans son comportement ? Mais personne n'a rien remarqué. L'inspecteur ne se décourage pas pour autant. Il interroge les médecins et l'un d'eux se rappelle. — Je crois qu'Armstrong a assuré, pendant plusieurs semaines des gardes de nuit ! — Et quel rapport avec les barbituriques ? — J'ai, moi-même, prescrit des somnifères pour des malades… C'est lui qui était chargé de les leur administrer ! — Il y avait du sedonal ? — Oui ! Mais ce n'était pas tout. Une infirmière, chargée de la surveillance des médicaments, et qui travaillait dans le même service qu'Armstrong, se rappelle. — Au mois de février ou mars, une armoire contenant des médicament a été fracturée… — Des médicaments ont disparu ? demande l'inspecteur — Oui, une boîte contenant 50 comprimés de somnifère… — Du sedonal ? — Oui. — A-t-on retrouvé le cambrioleur ? — Non. Une plainte a été déposée mais il n'y a pas eu de suite. L'inspecteur insiste. — A-t-on soupçonné Armstrong ? — Non ! De toute façon, même si on l'avait soupçonné, il n'y avait aucune preuve. Mais l'inspecteur Gates est maintenant sûr d'une chose : John Armstrong avait accès à la pièce où se trouvent les médicaments. Il aurait pu être l'auteur du vol, et s'il ne l'est pas, il aurait pu subtiliser du sedonal, en le distribuant aux malades, durant ses gardes de nuit. — Et cette boîte de 50 comprimés, qu'en a-t-il fait ? Les assistants du coroner ont bien procédé à la fouille de la maison des Armstrong, mais ils n'ont rien trouvé. (à suivre...)