Fin n Pendant dix jours, le théâtre antique de Djemila a vibré aux rythmes de genres musicaux divers et entraînants, et ce, à l'occasion de la 5e édition du Festival de la chanson arabe. La star de la chanson libanaise, Diana Haddad, qui a clôturé vendredi soir la 5e édition du Festival arabe de Djemila, a tenu en haleine le public toute la première partie de la soirée. Dès son entrée, la chanteuse, accompagnée de son orchestre, entonne le premier morceau, Ana wellah mani mani que les jeunes reconnaissent très vite et reprennent à l'unisson avec l'artiste. D'autres titres ont suivi, tels que Leguitek wedinia lil, Ya aybou et Adab el-hawa sur lesquels l'assistance a dansé, et ce, dans une ambiance belle et festive, au rythme de la debka libanaise. C'est ainsi que tout au long de sa prestation, Diana Haddad a passé en revue presque tous ses succès qui ont jalonné sa carrière. Présente pour la deuxième fois à ce festival, Diana Haddad, qui, pour rappel, a participé, à la 2e édition du Festival arabe de Djemila organisé en 2006 sous le thème de la solidarité avec le peuple libanais, a gratifié l'assistance nombreuse sur les gradins de l'antique «Cuicul», par un florilège de ses meilleures chansons reprises en chœur par le public qui a fait une virée dans les montagnes du Liban. En deuxième partie de soirée, ce fut au tour de Salah El-Eulmi, en compagnie d'une troupe de danse, de subjuguer l'assistance. La scène a été par la suite investie par le chanteur Khalas dont la montée a été suivie par des acclamations au grand bonheur des nombreux spectateurs agréablement surpris par la reprise de Ay demmi demmi du défunt Katchou. Enfin, le chanteur de raï, Houari Dauphin, a, de son côté, subjugué l'assistance par ses belles chansons sentimentales répétées en chœur par ses fans. Satisfaits de l'organisation, les spectateurs, dont la plupart sont venus spécialement pour le spectacle de la diva libanaise, se sont réjouis lors de cette soirée de clôture du succès de la 5e édition de cette manifestation culturelle. Dans une allocution à cette occasion, le directeur de l'Office national de la culture et de l'information (Onci), Lakhdar Bentorki, a souligné que ce festival qui s'inscrit dans le cadre de la manifestation «Al-Qods capitale éternelle de la culture arabe», se voulait une tribune pour faire entendre la voix de l'Algérie et son soutien aux causes justes». Cette manifestation culturelle annuelle se veut également, a-t-il dit, «un hommage au combat du peuple palestinien». Le baisser de rideau de la 5e édition du Festival arabe de Djemila a été marqué par ailleurs par la remise du trophée du festival aux journalistes, aux représentants de la Protection civile et de la Sûreté nationale ainsi qu'aux techniciens, pour leur contribution au succès de cette manifestation.