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Histoires vraies
L'hercule de la contre-Révolution (3e partie)
Publié dans Info Soir le 19 - 08 - 2009

Résumé de la 2e partie n Bonaparte informe Georges Cadoudal, que non seulement il lui accorde l'amnistie, mais le grade de général.
Il débarque en Bretagne le 6 juin 1800, plus confiant que jamais. Malheureusement, huit jours plus tard, Bonaparte remporte l'éclatante victoire de Marengo, qui met fin à la guerre d'Italie et qui lui vaut une popularité immense. La quasi-totalité de l'opinion lui est acquise et considère les derniers Chouans comme de dangereux nostalgiques. En Bretagne, Cadoudal constate qu'il n'est plus du tout comme un poisson dans l'eau. Il n'est pas loin d'être en territoire hostile. Les Anglais l'ont compris et lui écrivent de rester tranquille. Pour l'instant, il faut attendre...
Bonaparte, lui, n'attend pas. Il n'a pas menti en affirmant que sa générosité n'était pas de la faiblesse. Puisqu'on a refusé la main qu'il tendait, maintenant qu'il est plus fort que jamais, il est décidé à se montrer sans pitié.
Il écrit à Fouché, son ministre de l'Intérieur, juste après Marengo : «On m'assure que Georges Cadoudal est rentré d'Angleterre. Faites-le arrêter. N'épargnez aucun moyen pour prendre mort ou vif cet homme.» Rentrant en France et repassant le col du Grand-Saint-Bernard, il écrit, cette fois à Bernadotte, commandant de l'armée de l'Ouest : «Prenez mort ou vif ce coquin de Cadoudal. Si vous le tenez, faites-le fusiller dans les vingt-quatre heures.»
Une foule d'espions se rue dans le Morbihan pour mettre la main sur lui, mais Georges s'échappe encore, grâce à ses fameuses caches. Il fait quelques coups de main sans grande importance, des attaques de diligences ou de courriers, qui ne sont pas loin du banditisme, mais qui prouvent qu'il est toujours là et qu'il n'a pas capitulé. Malgré la tiédeur des Anglais, il n'a pas renoncé à son projet : dès qu'il le pourra, il se rendra à Paris pour enlever le Premier consul. En attendant, deux de ses hommes préparent le terrain, Saint-Régeant et Limoëlan.
Ce sont ces derniers qui, par excès de zèle, vont tout faire échouer. Leur mission est de sonder l'opinion, pour savoir si elle serait favorable au retour des Bourbons en cas d'enlèvement du Premier consul. Mais à peine arrivés dans la capitale, ils apprennent qu'un attentat contre ce dernier vient d'être déjoué : des jacobins avaient prévu de le faire disparaître au moyen l'une machine infernale. Bien que ce ne soit absolu-ment pas leur mission, les hommes de Cadoudal ont l'idée de faire la même chose. Ils confectionnent une bombe avec un tonneau de poudre rempli de ferraille et achètent une voiturette et une jument. Début décembre, ils sont prêts.
Ils décident de passer à l'action le 24. On donne à l'Opéra l'oratorio de Haydn La Création du monde et le Premier consul y sera. Ils tirent au sort lequel fera la mise à feu, la mèche étant trop courte pour l'explosion. Saint-Régeant est désigné. La voiture est laissée en stationnement rue Saint-Nicaise, voie étroite par où passera Bonaparte. Au dernier moment, Saint-Régeant trouve une niche dans laquelle il pourra s'abriter et éviter la mort.
Limoëlan, posté plus avant sur le parcours, doit donner le signal de la mise à feu. Mais l'escorte policière du Premier consul est placée derrière sa voiture et non devant, comme il le pensait. Il donne le signal trop tard et, quand la bombe explose, Bonaparte est passé depuis dix secondes. Le Premier consul est indemne, mais il y a vingt-six morts et cinquante blessés. Les deux auteurs de l'attentat sont arrêtés et guillotinés. (à suivre...)


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