L'opération Ousratic qui n'a pas eu le succès escompté et n'a pas atteint les objectifs tracés par les pouvoirs publics, n'a pas été abandonnée pour autant. Et malgré la suppression des crédits à la consommation, l'opération est maintenue et reviendra bientôt avec de nouvelles formules de payements afin de la rendre plus accessible aux familles. Concernant le projet Ousratic, Hamid Bessalah, ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication a affirmé, hier, que l'annulation des crédits à la consommation ne freine, en aucun cas, ce projet. «Le processus se poursuit et de nouvelles solutions et formules de paiement comme celles relevant de l'abonnement seront adoptées prochainement», a-t-il affirmé sans pour autant donner de plus amples détails. Une étude portant sur l'acquisition de PC au profit des familles, des écoliers et des travailleurs sera bientôt finalisée et présentée au gouvernement, a-t-il ajouté. Le ministre qui intervenait en marge de la cérémonie de la signature au niveau du Centre de supervision nationale à Hydra, du transfert de la maintenance du réseau mobile entre la société suédoise Ericsson et l'opérateur ATM Mobilis, a, par ailleurs, rappelé la promotion lancée par Algérie Télécom pour ce mois sacré. Elle consiste en une réduction, pour les clients résidentiels, des prix durant toutes les soirées et ce, de 21 h à 5 h (du matin). Il s'agit, a-t-il poursuivi, d'une baisse de 50% vers le réseau fixe local national et aussi vers tous les réseaux mobiles nationaux. Dans un autre sillage, et afin de lever toute confusion et ambiguïté qui existent entre les opérateurs et les abonnés au sujet de la nouvelle taxe sur le rechargement mobile, le ministre a été ferme. «La taxe de 5% sur tout rechargement prépayé de la téléphonie mobile, instaurée dans le cadre de la loi de finances complémentaire 2009, doit être réglée par les opérateurs et non par les consommateurs», a-t-il précisé. «C'est une taxe et non pas une TVA», a-t-il encore ajouté. Revenant à la cérémonie du transfert de savoir-faire et de technologie notamment en matière de maintenance, d'optimalisation et de planification de réseaux entre les équipes de Mobilis et les équipes d'Ericsson, M. Bessalah a souligné l'importance de cette étape qui s'inscrit dans le cadre d'un partenariat ayant pour objectif principal d'instaurer une stratégie permettant à nos ingénieurs de s'approprier des nouvelles technologies dans le domaine de la téléphonie mobile. «L'Algérie doit se positionner sur le marché international des télécommunications, d'où la nécessité d'améliorer la qualité des services et d'avoir la capacité de maintenir l'opérateur historique Mobilis.» Il a expliqué qu'aujourd'hui Mobilis compte près de 65 ingénieurs qui prennent le volet front office et pas moins de 595 autres cadres du domaine activent sur le territoire national alors qu'en 2006 il n'y avait que 20 ingénieurs qui assuraient la maintenance. En ce sens le président-directeur général de Mobilis, Lounis Belharat, a expliqué qu'avant 2009, l'activité de front office était assurée sous la responsabilité d'Ericsson dans le cadre d'un contrat signé en mars 2007. Et qu'en janvier et en mars des évaluations ont été faites sur les compétences des ressources et les compétences de Mobilis à prendre en charge sans grand risque le transfert de ces opérations. Et de conclure que depuis le 1er juillet 2009 l'activité front office est assurée totalement par les équipes de Mobilis et sous sa responsabilité.