Résumé de la 43e partie n Après la déception qu'il vient de subir, Hamza n'est pas épargné par le destin. Alors que sa mère et lui sont absents, son père décède. C'est le deuil dans la maison, puis, l'argent venant à manquer, Hamza doit se remettre au travail. Il prend le poste de pompiste que son oncle lui a déniché dans le bourg voisin. Mais c'est un poste peu rémunéré, et le jeune homme ne veut pas y faire carrière. Un soir, en se promenant avec son ami Mahfoud, ils discutent d'avenir. Lui aussi a quitté l'emploi de jeunes et comme il a une bonne somme d'argent, qui lui vient d'un héritage de sa mère, il veut faire fructifier cet argent. — j'ai pensé à faire un poulailler… — c'est une bonne affaire, dit Hamza. — je cherche un associé ! — hélas, j'aurais eu de l'argent, je me serais associé à toi ! Mahfoud sourit. — tu peux l'être ! — je viens de te dire que je n'ai pas d'argent ! — tu as un beau terrain ! Hamza fronce les sourcils. — pas question de le vendre ! — qui te parle de le vendre. Mais nous y construirons le poulailler… Tu marches ? Hamza est intéressé. — qu'en penses-tu ? — je suis partie prenante… si ma famille accepte ! — c'est à toi de la convaincre ! Il convainc sans problème sa famille et, quelques jours après, un hangar se dresse sur le terrain. Les débuts du poulailler sont modestes, mais à force de travailler, les deux garçons parviennent à surmonter leurs problèmes. Au bout de trois années, le poulailler prend de l'extension. L'argent rentre à profusion. — c'est une réussite ! dit Hamza. Yamina, pour une fois, lui parle de mariage. — mon petit, j'ai à te parler… — je t'écoute, dit Hamza. — je voudrais te chercher une fille… — une fille ? — oui, il est temps de te marier ! Il secoue la tête. — non ! — comment, non ? Tu travailles, tu gagnes bien ta vie. — pas maintenant ! Yamina soupire. — tu traînes encore derrière toi le souvenir de cette fille. Hamza ne veut pas répondre. Ce soir-là, pour la première fois depuis longtemps, il pense à Nawal. (à suivre...)