Nécessité n De l'avis de l'ex-candidat à la présidentielle, le FNA a plus que jamais besoin d'être restructuré en perspective des prochaines joutes électorales. Le Front national algérien (FNA) veut la vice-présidence de l'Assemblée populaire nationale (APN) ainsi que des sièges au Sénat. Son premier responsable, Moussa Touati, l'a clairement souligné hier, samedi, lors d'une rencontre des présidents des bureaux de wilaya tenue à Alger. Une rencontre qui a été justement consacrée à la préparation des prochaines échéances électorales. Pour atteindre les objectifs fixés, M. Touati a appelé à insuffler «une nouvelle dynamique» au sein du parti à travers «la révision des méthodes de militantisme». «L'ère du business des principes et valeurs du parti est révolu», a-t-il enchaîné tout en mettant l'accent sur le recrutement de nouveaux militants «imprégnés de la culture du parti et prêts à lui donner la place qui lui sied sur la scène politique nationale». De son avis, le FNA a plus que jamais besoin d'être restructuré en perspective des prochaines joutes électorales. A ce propos, il a indiqué que le début de l'année 2010 sera «une étape décisive». Dans le même ordre d'idées, le président du FNA a insisté sur le respect des statuts et du règlement intérieur du parti, lesquels doivent être appliqués «contre tout militant négligeant et non assidu». La transition était toute faite mais M. Touati n'a pas voulu trop s'attarder sur les luttes intestines qui minent le parti depuis un moment. Il s'agit d'un «non-événement», s'est-il contenté de dire, non sans rappeler que la justice a tranché la question en prononçant des jugements «contre toute personne impliquée dans ce qui est appelé le congrès du redressement». Evoquant la situation politique du pays, l'ex-candidat à la présidentielle s'est prononcé pour «l'implication des différentes forces dans la prise des décisions relatives l'avenir du peuple». S'agissant des mesures contenues dans la Loi de finances complémentaire (LFC 2009), «elles sont intervenues tardivement», a fait remarquer M. Touati pour qui il était possible de les prendre bien avant «pour protéger le citoyen de l'emprise des forces étrangères».