Avis n «L'école algérienne est en bonne santé et tous les clignotants sont au vert», selon Benbouzid qui désapprouve les critiques qui qualifient l'ecole algérienne de sinistrée. Au cours d'une visite de travail et d'inspection dans la wilaya de Blida, hier, lundi le ministre de l'Education nationale a, pour appuyer ses dires, mis l'accent sur le bond, tant «qualitatif que quantitatif», réalisé par son secteur. Pour preuve, «le programme consistant en des réalisations scolaires enregistrées ces dernières années ainsi que le taux de réussite au baccalauréat qui ne cesse d'évoluer d'année en année», a-t-il dit. En matière de constructions scolaires, Benbouzid a précisé que «dans un passé pas très lointain, on réceptionnait pas plus de 50 lycées contre 136 actuellement et pas plus de 80 CEM contre 400 actuellement». En termes de résultats scolaires, le ministre a indiqué que «le taux de réussite au baccalauréat variait entre 12 et 15% avec un rachat à 09 contre 55% ces dernières années alors que le taux de scolarisation a atteint 97% contre 90% il y a quelques années». «C'est très facile de critiquer l'école algérienne. Mais il faut dire la vérité sur tout ce qu'a réalisé le secteur de l'éducation dans son ensemble que ce soit sur le plan pédagogique ou sur les plan matériel et des infrastructures», a-t-il insisté. Ce que j'avance là, a-t-il fait observer, «ce n'est pas de la politique politicienne, ce sont des indicateurs qui sont actuellement mesurés et suivis par l'Unesco». Pour ce qui est des écoles privées, le ministre s'est refusé tout évaluation de ces établissements tout en précisant que son département ne fait pas de la concurrence au secteur privé. Benbouzid a tenu, à cet effet, à préciser qu'«il ne sanctionne aucune école privée sur le plan d'évaluation car si je commence à sanctionner, je commencerai d'abord par les établissements publics». S'agissant des mesures prises par son département en matière de prévention contre la grippe A (H1N1), le ministre de l'Education nationale a indiqué que son secteur focalise pour le moment sur la sensibilisation et, au cas où des sujets seraient atteints au niveau d'un établissement donné, ce dernier sera fermé, a-t-il affirmé en précisant que même dans le cas d'une pandémie, les établissements seront fermés et des cours à distance assurés aux élèves concernés par les examens de fin d'année. Au cours de ses différentes visites dans les établissements scolaires, le ministre a longuement insisté sur le port des tabliers aux couleurs exigées.