Résumé de la 28e partie n Djeha a fait une invocation demandant à Dieu une bourse pleine d'or. Son riche voisin la lui donne mais il doit, comme il l'a promis, réaliser des choses extraordinaires. Le voisin parti, Djeha rentre chez lui. Il montre la bourse à sa femme. — Que contient cette bourse ? demande-t-elle — Tu ne devines pas ? — Des pièces de monnaie ? — Des pièces d'or ! Comme elle ne le croit pas, il verse le contenu de la bourse. Sa femme, surprise, pousse un cri. — Oh ! Elle regarde aussitôt son époux, avec méfiance. — D'où te vient cet or ! Djeha ricane. — De la bonté de Dieu ! — Mais cet or n'est pas tombé du ciel ! Djeha hoche la tête. — C'est vrai, c'est notre voisin qui vient de me le remettre ! La femme secoue la tête. — Je ne te crois pas ! — Je te le jure ! — Mais ce n'est pas possible : certes, notre voisin est un homme riche, mais c'est un homme prétentieux, qui ne s'abaisserait pas à te donner de son or ! — Et pourtant, c'est vrai ! Et il lui rappelle son invocation de la veille. — Quand je suis monté sur le toit et que je me suis mis à invoquer Dieu, il m'a entendu. Mes propos ont dû l'émouvoir et il s'est dit que, pour une fois dans sa vie, il allait se montrer généreux ! La femme le croit, mais elle ajoute. — Mais il a dû te poser des conditions ! Djeha hoche la tête. — Tu as raison ! — Que t'a-t-il demandé ? — En fait, il m'a seulement demandé de faire ce que j'ai dit dans mon invocation : des choses extraordinaires ! — Et tu vas les faire, je pense ! Djeha, tout en plongeant ses mains dans le tas de pièces d'or, dit : «Bien sûr que je vais faire des choses extraordinaires !» Sa femme le regarde. — On pourra acheter une boutique… — C'est à voir… — Ou un champ que nous travaillerons… — C'est une bonne idée… — Il faut penser à toutes les opportunités qui s'offrent à nous ! — Il y a tellement de choses à faire ! (à suivre...)