Résumé de la 29e partie n Le riche voisin de Djeha lui remet une bourse pleine d'or, mais il doit, comme il l'a promis, réaliser des choses extraordinaires. Il prélève quelques pièces d'or et va faire un tour en ville. Il passe d'abord au marché où il s'approvisionne. Il achète de la viande, des légumes, du pain, puis passe dans le quartier des boutiques. Il s'achète une gandoura et une robe pour sa femme. Il est chargé comme un mulet, quand il retourne chez lui. Il frappe à la porte, sa femme lui ouvre. — Djeha, que ramènes-tu là ? — De la nourriture ! Il pose son couffin. — De la viande, des légumes, des fruits et du pain ! — Tu vas nous faire un bon repas ! — Mais d'où te vient tout cela ? — Tu oublies les pièces d'or ? Il sourit. — Je n'ai pris que deux ou trois pièces et je ramène tout cela, ma chère, pour nous, c'est l'abondance. Il tombe en prosternation. — Mon Dieu, merci pour ta bonté à notre égard. Il tire la robe qu'il a achetée pour sa femme. — ça, c'est pour toi ! Elle se perd en remerciements. — Je n'ai jamais eu une aussi jolie robe ! — Et cette gandoura est pour moi ! — Enfin, tu vas jeter ta djellaba qui est en lambeaux ! Djeha est content. — Comme c'est bon d'être riche ! La femme est heureuse, mais revient aux choses sérieuses. — Nous n'avons pas encore décidé de ce que nous allons faire de cet argent. Achètera-t-on une boutique ou un jardin ? — Je ne sais pas encore… — Tu oublies la promesse que tu as faite à notre voisin ? — Je n'oublie rien ! — Alors, il faut faire fructifier cet argent ! — ça va venir. — Mais si on le dépense, sans l'utiliser, nous allons vite l'épuiser. — Je te dis que ça peut attendre. Mais la femme insiste. — Il faut le faire fructifier ! Djeha s'irrite. — Je veux profiter de cette fortune ! — Mais… — Si tu insistes, je vais te répudier et épouser une femme qui m'obéirait ! (à suivre...)