Mohamed Baïri, président de l'Association des concessionnaires algériens automobiles (AC2A) : «Nous ne sommes absolument pas contre des mesures visant à protéger l'économie nationale, bien entendu, mais leur application se doit d'être progressive et suffisamment préparée avec tous les concernés», dit-il à propos des mesures gouvernementales prises récemment dans le cadre de la loi de finances complémentaire de 2009. Baïri fait référence à outre l'imposition de la taxe véhicule, à la suppression du crédit de la consommation et l'interdiction du port d'Alger au débarquement des véhicules. «Jusqu'à ce jour 100% des véhicules débarquent à Alger, ensuite 40% sont distribués sur l'Algérois et 30% sont acheminés par camions à l'est et 30% autres à l'ouest du pays», explique-t-il avant de mettre en avant les carences des ports susceptibles d'accueillir les bateaux transportant les véhicules à savoir ceux de Mostaganem, d'El-Ghazaouet et de Djendjen (Jijel). «Ils ne sont pas suffisamment aménagés pour recevoir les grands navires, comme ils manquent aussi de commodités nécessaires au dédouanement et au parking de véhicules», souligne-t-il. «Le port de Djendjen est mieux pourvu pour recevoir le débarquement des véhicules mais ce port souffre en matière de protection de grands navires…», dira, pour sa part, Omar Rabrab, directeur général de Hyundai Algérie.