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Suspense
L'heure zéro (60e partie)
Publié dans Info Soir le 11 - 10 - 2009

Résumé de la 59e partie n Audrey assure Mary qu'elle n'a aucun ressentiment et souhaite à Kay et Neville d'être heureux…
Audrey sourit elle aussi.
— Des vices secrets ?
— Bah, je tire des plans sur la comète, fit Mary d'un ton vague. Dans ma tête. Et parfois, je me livre à des expériences. Des expériences sur les gens... pour voir si je peux les faire réagir comme je l'ai prévu à ce que je dis.
— A vous entendre, on pourrait vous croire sadique, Mary. Au fond, comme je vous connais peu !
— Oh, tout cela est bien inoffensif. Des amusements de gamine...
— Et vous m'avez prise, moi aussi, comme cobaye ?
— Non. Vous êtes la seule personne dont je n'ai jamais réussi à prévoir les réactions. Voyez-vous, je ne sais jamais ce que vous pensez.
— C'est peut-être mieux ainsi, déclara Audrey avec gravité.
Elle frissonnait.
— Vous avez froid ! s'exclama Mary.
— Oui. Je crois que je vais aller me rhabiller. On est en septembre, après tout.
Mary resta seule, fascinée un moment par les jeux de l'eau et de la lumière. La marée descendait. Elle s'allongea sur le sable et ferma les yeux.
Ils avaient tous fait un bon déjeuner à l'hôtel. Bien que le gros de la saison soit passé, il y avait encore beaucoup d'estivants. Un curieux mélange de gens. Enfin ! Ç'avait été une occasion de sortir, de rompre la monotonie des jours. Et un soulagement que d'échapper à l'atmosphère de tension et de nervosité que l'on subissait à la Pointe-aux-Mouettes. Audrey n'y était pour rien. C'était la faute de Neville...
Ses réflexions furent brutalement interrompues par Ted Latimer qui se laissa tomber lourdement à côté d'elle.
— Qu'avez-vous fait de Kay ? s'enquit Mary.
— Elle a été réclamée par son légitime propriétaire.
Il y avait dans la voix de Ted un zeste d'amertume.
Mary se rassit. Au loin, Kay et Neville parcouraient le bord de l'eau. Elle lança au jeune homme un coup d'œil à la dérobée.
Jusque-là, elle l'avait jugé froid, intéressé, peut-être même dangereux. Pour la première fois, elle découvrait en lui un jeune être blessé.
«Il était amoureux de Kay, se dit-elle. Profondément amoureux. Et puis Neville est entré dans la danse.»
— J'espère que vous vous plaisez ici, lui dit-elle gentiment.
C'était une formule bien conventionnelle. Mais Mary Aldin recourait toujours à des formules conventionnelles : elles composaient l'essentiel de ses moyens d'expression.
Son ton, cependant, là aussi pour la première fois, impliquait une offre d'amitié. Le jeune homme y fut sensible :
— Autant, probablement, que je puisse me plaire où que ce soit.
— Vous m'en voyez navrée.
— En réalité, vous vous en fichez pas mal ! Je ne suis qu'un intrus, et qui se soucie de ce qu'un intrus peut bien penser, ou ressentir ?
Elle observa plus attentivement ce beau garçon si plein de rancœur. Il la défiait du regard. (à suivre...)


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