Résumé de la 72e partie n Gabrielle Renaudot, future épouse de l'astronome Camille Flammarion, séjourne dans la maison de son amie défunte. Le lendemain, sa fatigue s'étant dissipée, elle passe plus de temps avec le docteur Bonnefoy et ses enfants. On se rappelle la défunte. La journée passe et, la nuit, Gabrielle rejoint sa chambre. «Je me promis une bonne nuit, écrit-elle dans son journal. Vers 11h du soir, je m'endormis, chassant mes anciens souvenirs. A 4 heures du matin, le 27, un bruit formidable m'éveilla, à gauche du lit, des craquements terribles se faisaient entendre dans le mur. Ils se propageaient dans la table de nuit et autour de la chambre. Et puis des craquements plus doux, semblables à ceux d'une personne se retournant dans un lit, se produisirent à plusieurs reprises. Le bois de mon lit grinçait aussi. enfin, j'entendis un bruit de pas légers et glissant partant à gauche du lit, le contournant au pied et allant s'évanouir dans le salon à droite où Mme Bonnefoy avait l'habitude de se tenir en écoutant son mari jouer de l'orgue ou du piano, en excellent musicien. Ces bruits m'impressionnèrent tellement que mon cœur se mit à battre à m'étouffer et j'avais la mâchoire serrée. Dans mon émotion, je me levai, j'allumai une bougie et je m'assis sur un panier se trouvant contre la porte d'entrée de la chambre donnant sur le palier. Là, je cherchai à me rendre compte de la production de ces bruits. Or, ils continuèrent avec plus de force encore, mais il fut impossible de rien voir.» En proie à une violente terreur, elle monte, à cinq heures du matin, chercher la cuisinière, qui a sa chambre au troisième étage. — réveillez-vous, vous n'avez rien entendu ? — non. La cuisinière est mal réveillée. Elle demande. — que se passe-t-il ? — tous ces bruits… — je n'ai rien entendu. — venez avec moi ! La cuisinière descend avec elle. «Dès son arrivée, nous n'entendîmes plus rien. Il n'est peut-être pas inutile de remarquer que le caractère de la cuisinière ne s'accordait pas du tout avec celui de Mme Bonnefoy…» Vers 6 heures, la jeune femme entend de nouveau du bruit. Mais cette fois-ci, elle comprend que c'est le docteur, qui a sa chambre au deuxième étage, qui s'est réveillé et qui est allé dans son cabinet de toilette. «Dans la journée, je cherchai l'explication du phénomène : chats, rats, grimpant le long des murs… J'examinai le mur à gauche du lit : très épais, garni extérieurement d'ardoises, sans aspérités, donnant sur une cour. Mauvais terrain pour chats ou rats, de même pour le mur de façade donnant sur la rue de la Polle. D'ailleurs, les bruits mystérieux étaient différents de ceux qui auraient pu être produits par ces animaux.» Gabrielle Renaudot se dit qu'elle a peut-être rêvé de tout cela… (à suivre...)