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Histoires vraies
La bande à Baader (6e partie)
Publié dans Info Soir le 14 - 11 - 2009

Résumé de la 5e partie n Après maints cambriolages, la bande réussit un double hold-up à Kassel.Une angoisse s'empare du pays...
Cette guérilla diffuse dure près d'un an sans que la Fraction armée rouge intervienne. Au début de l'année 1972, elle se sépare en deux groupes : Ulrike Meinhof part vers le nord, avec la moitié des effectifs, Baader se rend dans le sud, avec l'autre partie. Le plan d'attaque a été soigneusement mis au point et l'on va assister à une vague d'attentats sans précédent.
Le 11 mai 1972, trois bombes explosent devant le siège social d' IG Farben, à Francfort, faisant un mort et treize blessés. Cette société n'a pas été choisie par hasard : c'est le plus grand groupe chimique allemand, l'un des plus grands mondiaux, et c'est lui qui avait fourni à Hitler le gaz des camps de concentration. L'enquête déterminera qu'Andreas Baader en personne a transporté les bombes, enveloppées dans du papier cadeau.
Le lendemain a lieu un double attentat. A Augsbourg, une bombe à retardement explose devant le quartier général de la police, blessant cinq policiers. A Munich, une voiture piégée fait sauter le parking du Bureau national des enquêtes criminelles ; il n'y a ni blessé ni mortmais soixante véhicules sont détruits. Le 15 mai, la femme du juge Buddenberg, chargé du dossier de la bande à Baader, met le contact à sa voiture, qui explose : elle est grièvement blessée et survivra par miracle.
La folle série continue. Le 19 mai, deux bombes sautent dans les toilettes du groupe de presse Springer, faisant dix-sept blessés, dont deux graves. Le 24 mai, un colonel américain et un de ses amis sont déchiquetés par l'explosion de la voiture piégée du militaire ; deux nouvelles victimes s'ajoutent au bilan des terroristes. Les autorités, qui les ont si longtemps sous-estimés, offrent une prime de 100 000 marks - autant d'euros - pour leur capture.
Pourtant, ils se font prendre par hasard. Le 1er juin, Andreas Baader est arrêté à Francfort, en compagnie de son principal lieutenant, Jan Carl Raspe, un intellectuel, professeur de sociologie, converti au terrorisme. L'arrestation est d'autant plus spectaculaire qu'une équipe de télévision, qui passait par là pour faire un reportage sportif, filme la scène et ainsi tous les Allemands peuvent la voir en direct. On assiste à une interminable fusillade, digne d'un western. Baader est blessé dans l'affrontement, mais sans gravité.
L'arrestation de Gudrun Ensslin est plus discrète. Les policiers s'emparent d'elle alors qu'elle s'achète un pull dans un magasin de Hambourg. Et, à la fin de ce même mois de juin 1972, c'est au tour d'Ulrike Meinhof de tomber entre les mains de la police.
L'Allemagne respire. Les chefs de la Fraction armée rouge étant sous les verrous, la violence terroriste ne peut que cesser ou, du moins, diminuer considérablement. Elle se trompe, c'est l'inverse qui va se produire. D'autres vont prendre le relais et commettre des actions plus déterminées encore pour obtenir la libération de Baader et des siens. C'est au cours de cette période, qu'on pourrait appeler la «bande à Baader sans Baader», que l'Allemagne va véritablement entrer dans l'horreur.
En cet été 1972, chacun pense pourtant, pour la première fois depuis des mois, à autre chose. Au début du mois d'août, les jeux olympiques s'ouvrent à Munich, les festivités et les performances sportives remplacent le bruit des balles et des explosions. Hélas, l'accalmie ne dure pas longtemps et, même si ce ne sont pas des Allemands qui en sont les protagonistes, la bande à Baader est bien présente dans le drame... (à suivre...)


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