La crise économique a touché tout le Maghreb et particulièrement l'Algérie, et ce, en raison de la chute des cours du pétrole. Certains projets d'investissement ont été gelés, de nombreuses compagnies étrangères ont, par ailleurs, retiré leurs offres d'exploration de plusieurs sites. Le Premier ministre algérien, Ahmed Ouyahia, a expliqué que notre pays n'était pas directement touché par la crise financière internationale. L'Algérie reste toutefois menacée sur son secteur stratégique en raison de la dégringolade des prix du pétrole. Les recettes sont déjà en nette baisse et les investissements dans ce domaine pourraient bien en pâtir. Il faut noter que notre pays dépend du pétrole, car il constitue 95% de nos exportations. Les exportations de l'Algérie ont chuté de 45,40% durant les onze premiers mois de 2009, à 39,5 milliards de dollars, contre 72,41 milliards durant la même période de 2008. La forte chute des exportations a été accompagnée d'une très faible baisse, de seulement 2,17%, des importations qui ont atteint 35,27 milliards de dollars contre 36,05 milliards de dollars durant la même période de 2008. La baisse des exportations et la stagnation des importations ont eu un impact sur la balance commerciale de l'Algérie qui est passée de l'excédent record de 36,35 milliards de dollars durant les onze premiers mois de 2008 à seulement 4,2 milliards durant la même période de 2009.