Episode Le feuilleton Messaoudi continue de faire la une chez les Mouloudéens, avec cette fois le président biskri Aymen dans le rôle principal. Allez, encore une histoire qui va tenir en haleine les supporters du Mouloudia d?Alger, habitués maintenant aux plus sordides des blagues et permettre à certains journaux d?alimenter leurs chroniques de «concierges». En effet, après les joueurs et les entraîneurs, voici venu le tour des présidents de se bousculer aux portes du MCA. Ce n?est pas interdit d?importer une nouvelle équipe dirigeante, cela se fait ailleurs comme ce fut le cas durant l?intersaison au Paris-St-Germain, club qui a vu débarquer de Lille un nouveau président Francis Graille, fin gestionnaire et habile communicant, mais que des dirigeants courtisent le doyen des clubs algériens, cela est autre chose. Kheireddine Aymen, l?actuel président de l?US Biskra, se prend pour Abramovitch en voulant s?offrir le MCA. Sauf que ce dernier n?est ni à vendre ni en difficultés financières pour que l?ambitieux Aymen ou son collègue Salim Sayah s?activent comme ils le font en ce moment. D?ores et déjà, Aymen promet monts et merveilles aux Mouloudéens sans vraiment connaître dans le fond et dans la forme le monde et le fonctionnement d?un club aussi complexe que le Mouloudia. Face à ce coup osé, les dirigeants du Doyen se demandent qui a sonné ce Aymen pour venir courtiser leur club : est-il en mal d?exposition médiatique ou est-il le cheval de Troie d?une opposition avide de renverser le président Messaoudi ? Et puis, Aymen ne sait-il pas que l?assemblée générale du MCA, section football, est composée des membres de l?association El-Mouloudia dont il ne fait pas partie ? A moins qu?il ne soit imposé d?en haut et vous avez bien suivi notre regard. Ce qui est certain, c?est que le MCA, à l?instar de tous les autres clubs, devra tenir son assemblée générale avant le 30 juin comme l?ont ordonné les instances du football national. Le président de l?USB croit dur comme fer en ses chances. Les dirigeants du MCA, eux, en rient et ne veulent pas donner trop de crédit à cet homme jugé opportuniste aux dents longues, mais au bras court.