Le président du bureau de la wilaya de Sétif de l?Alliance nationale républicaine, soutenu par un membre du bureau national et le délégué régional, ont déclaré leur retrait de confiance au leader du parti Réda Malek et appellent le reste des militants à adhérer à leur action. Cette décision, prise lors d?une assemblée générale extraordinaire tenue mercredi, serait motivée par des comportements «délictueux» dont a fait preuve le chef du parti par son non-respect du statut et du règlement intérieur du parti. Ces dissidents dénoncent «l?unilatéralisme et le non-respect des principes démocratiques» dont a fait preuve Réda Malek qui «refuse d?associer la base à la prise des décisions en relation directe avec l?avenir du parti et l?exclusion des meilleurs cadres du parti». Ils citent, pour exemple, la non-tenue depuis 5 ans du congrès national, prévu tous les 3 ans, ou des 3 sessions ordinaires prévues tout au long de l?année alors que le conseil national ne s?est pas réuni, selon le communiqué, depuis mars 2002. Mais pour cette dissidence émergente qui exprime son soutien au président-candidat, en traçant dans sa déclaration un bilan positif du mandat du chef de l?Etat, les plus graves dérapages opérés par Réda Malek sont d?adhérer au front «antifraude». Ce dernier n?étant pour eux que l?exemple d?une «alliance contre nature» créée par des personnes qui «ne partagent ni les idées ni les principes avec le parti», et qui auraient même été parmi ses opposants acharnés. Les contestataires se soulèvent, également, contre la décision de leur leader de boycotter la course à la présidentielle et appellent, de ce fait, la base à geler toute activité avec l?actuelle équipe dirigeante et d?apporter son soutien à Abdelaziz Bouteflika qu?ils sollicitent à se présenter pour un second mandat.