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Histoires vraies
Al Capone et les autres (6e partie)
Publié dans Info Soir le 24 - 01 - 2010

Résumé de la 5e partie n Drucci, qui remplace Weiss, est abattu par la police. Son successeur, Bugs Moran, proclame son intention de le venger…
Les activités criminelles d'Al Capone font de lui une des plus grosses fortunes du pays. Il contrôle cent soixante et un bars clandestins et cent cinquante tripots. L'Hawthorne Inn, le plus important débit de boissons, lui rapporte 50 000 dollars par jour, soit le double en euros d'aujourd'hui. Il est propriétaire en outre de vingt-deux maisons de passe. Le chiffre d'affaires total de son empire est difficile à déterminer, mais il dépasse certainement les 100 millions de dollars. Bien sûr, il y a des frais, les plus importants étant les pots-de-vin aux politiciens et à la police et qu'on peut fixer aux alentours de 30 millions. Cependant, les bénéfices restent colossaux.
Al Capone vit comme un prince et porte des costumes à 5 000 dollars... Pourtant, il n'a pas trente ans ! Tous ses hommes sont payés dans les mêmes proportions. Ceux qui sont les plus mal lotis touchent 250 dollars par semaine, trois fois la paye d'un ouvrier. Aussi, on se bouscule malgré les risques pour faire partie de son gang, à tel point qu'il y a des examens serrés pour déterminer les heureux élus...
Cette hégémonie, Bugs Moran, le chef du gang adverse, a le mauvais goût de la contester. Il multiplie les attentats. Alors, Al Capone décide de frapper un grand coup et de l'éliminer en compagnie de tout son état-major.
Il organise un traquenard. Par un intermédiaire, il propose à Moran la livraison d'une très importante quantité de Bourbon à l'endroit qu'il voudra. Moran choisit le garage de son ami Adam Heyer. Capone charge Jack Mac Gum, un ancien boxeur surnommé «Machine Gun», «Mitrailleuse», d'organiser l'attentat. Ce dernier recrute quatre tueurs dont les plus éminents de tous, les artistes du crime, les duettistes à la gousse d'ail, John Scalise et Albert Anselmi. Trois d'entre eux seront déguisés en policiers, les deux autres resteront en civil.
La date est fixée au 14 février 1929, jour de la Saint-Valentin, et l'événement prendra pour l'histoire le nom de «massacre de la Saint-Valentin», dont on peut voir une version parodique dans le film Certains l'aiment chaud.
Il fait très froid, ce jour-là, et il neige. Dans le garage, au 2 122 North Clark Street, sept hommes attendent l'arrivée de leur chef Bugs Moran pour prendre avec lui réception de la livraison. Or, ce n'est pas lui qu'ils voient arriver, c'est une Packard noire d'où descendent trois policiers et deux civils. Un des agents s'adresse à eux :
— Police fédérale, vérification d'identité. Tout le monde contre le mur, les mains en l'air !
Les gangsters obéissent en souriant. Ils ne sont pas le moins du monde inquiets. Ce genre d'excès de zèle est déjà arrivé, mais les avocats du gang vont intervenir et, dans deux jours au plus tard, ils seront libres... Pourtant, les choses ne se déroulent pas cette fois de la même manière. Bugs Moran n'est pas là, il a été retardé à cause du mauvais temps, mais l'un de ses hommes lui ressemble et les tueurs le prennent pour lui. Sur un geste de Mac Gum, les hommes ouvrent le feu et, bientôt, le garage est noyé de sang.
Lorsque les policiers - les vrais ! - arrivent, ils ne trouvent qu'un seul survivant, Frank Gusenberg, qui, observant fidèlement la loi du milieu, déclare à celui qui l'interroge :
— Personne ne m'a tiré dessus, sergent.
Il décède peu après, avec six balles dans le corps... Quant à Moran, à qui son retard a sauvé miraculeusement la vie, il proclame :
— Seul Capone tue les gens comme cela.
Après quoi, privé de ses meilleurs hommes, il préfère capituler. Personne ne prend sa succession. Al Capone devient le seul maître de Chicago. (à suivre...)


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