Ce chiffre a été donné par le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, El-Hadi Khaldi dans son allocution d'ouverture hier d'une conférence régionale de la formation et de l'enseignement professionnels. Ces 150 000 places pédagogiques sont prévues par le ministère de la Formation pour accueillir les nouveaux stagiaires inscrits pour la session de formation de février 2010. Ce chiffre va s'ajouter au nombre de candidats déjà en formation pour atteindre au total près de 670 000 candidats au cours de cette année, a encore précisé, le ministre. Avant d'ajouter que près de 28 nouveaux établissements de formation ont été réceptionnés en 2009. Ce qui fait qu'entre l'année 2009 et 2010 le secteur compte près de 1 112 établissements de formation au niveau national. Revenant à l'ordre du jour, le ministre a expliqué que dans le cadre de la réforme du secteur et de la concrétisation des orientations envisagées dans le programme du gouvernement, son département organise des conférences régionales de deux jours (hier et aujourd'hui) qu'abritent les Instituts de formation professionnelle (IFP) au niveau des six circonscriptions : Alger, Médéa, Ouargla, Sidi Bel Abbes, Sétif et Annaba. Ces conférences ayant pour but d'évaluer le bilan de la dernière session d'octobre 2009 seront suivies d'une conférence nationale les 17 et 18 février prochains en prévision de la préparation de la rentrée de 2010. Le ministre a expliqué, à ce propos, que chaque directeur de wilaya de la formation professionnelle de la région doit présenter un rapport évaluatif, dans lequel seront relevés tous les points positifs mais aussi les contraintes et difficultés rencontrées jusque-là dans ce secteur. L'intégration de certaines spécialités dans les futurs programmes de formation en adéquation avec les besoins économiques, notamment avec le monde du travail est une question très sensible qui semble particulièrement préoccuper le ministre. C'est un autre défi à relever, sachant qu'il y a un énorme déficit en main-d'œuvre qualifiée, notamment dans le secteur de l'habitat, les transports, l'agriculture, la pêche et bien d'autres secteurs encore. «Nous allons lutter contre la formation de mauvaise qualité, et ce, pour aboutir à des résultats plus efficaces et pour soutenir les progrès réalisés par le secteur au cours de ces dernières années et sa contribution accrue dans le développement socio-économique du pays», a dit le ministre, car «l'amélioration de la qualité de formation est nécessaire pour produire des personnes qualifiées susceptibles de répondre aux exigences du marché du travail».