Position n Tout en se félicitant de la coopération entre l'Algérie et la Grande-Bretagne en matière de lutte antiterroriste, le porte-parole régional du Foreign Office a indiqué que son gouvernement ambitionne de l'élargir davantage. Le porte-parole régional du Foreign Office, Martin Day, a affirmé, hier, mardi, à Alger, que la Grande-Bretagne a «pris position» de ne pas inscrire l'Algérie sur la liste des pays à risque. «Cette attitude reflète la position du gouvernement britannique qui applique cependant ses propres mesures de sécurité sur l'ensemble des voyageurs sans exception et sans ségrégation», a affirmé M. Day lors d'une rencontre avec la presse nationale, soulignant que «la mesure consistant à fouiller les voyageurs n' a pas été prise sur la base de la nationalité ou de la religion». S'agissant des autres pays qui ont inclus l'Algérie parmi les pays concernés par les mesures spécifiques de contrôle des ressortissants vers ou à partir des points d'entrée aériens, M. Day a estimé que chaque pays est «souverain dans ses positions». Abordant la question du payement de rançons aux groupes terroristes dans les cas de prises d'otages, M. Day a affirmé que «le gouvernement britannique refuse toute forme de concession» car, a-t-il ajouté, «nous considérons que le payement de rançons mènera à d'autres enlèvements et de prises d'otages à l'avenir». Tout en se félicitant de la coopération entre l'Algérie et la Grande-Bretagne en matière de lutte antiterroriste, M. Day a indiqué que son gouvernement ambitionne de l'élargir davantage. A ce propos, il a déclaré qu'«il ne pourrait pas y avoir de solution au phénomène du terrorisme sans coordination internationale et coopération entre les différents pays», relevant que «l'organisation d'Al-Qaîda tente d'exploiter toutes les situations instables dans le monde, au Yémen, en Afghanistan, dans la région du Sahel et dans certaines régions d'Asie». «Il s'agit d'un sujet sensible et nous en débattons constamment avec nos partenaires dans le but de déterminer les voies et moyens à même de lutter contre le phénomène du terrorisme», a-t-il encore noté, relevant que «même si les positions d'autres pays sont différentes de celles de la Grande-Bretagne, ces derniers restent souverains». Interrogé sur l'extradition de Abdelmoumène Khalifa, M. Day a répondu que le dossier est entre les mains de la justice britannique.