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A chacun son histoire
Publié dans Info Soir le 28 - 02 - 2010

Témoignage n «J'ai emmené mon fils à l'hôpital pour le soigner et pour qu'il guérisse, il est devenu aveugle. Les médecins m'expliquent qu'ils ne peuvent rien faire.»
C'est ce que nous dit Ahmed, 52 ans, dont le fils Hocine a été victime d'une erreur médicale lors d'une intervention chirurgicale au niveau de son œil gauche; Notre interlocuteur nous a expliqué que son fils ne voyait pas très bien mais il a étudié sans aucune difficulté. «Je l'ai emmené à l'hôpital pour passer un scanner et après un certain temps il a présenté un décollement de la rétine, alors le médecin m'a orienté vers l'hôpital Mustapha-Pacha à Alger
C'est au niveau de cet hôpital que le cauchemar de Hocine a commencé. Il a subi sept interventions chirurgicales au niveau de l'œil gauche, qui n'ont donné aucun résultat.
«Après avoir subi ces sept interventions, on m'a orienté vers un hôpital français, et là on m'a expliqué que c'était trop tard et qu'on ne pouvait rien faire», raconte encore Ahmed. «Ce qui m'a le plus frappé, c'est qu'avant de m'orienter vers cet hôpital français, le médecin m'a dit clairement : Ton fils ne va pas guérir même si tu l'emmènes aux Etats-unis, donc je me demande pourquoi il m'a envoyé en France ?», s'est-il interrogé.
Il nous a également expliqué que d'après le médecin français, son fils aurait eu de grandes chances de guérir s'il l'avait emmené après la deuxième opération. Le médecin français lui a expliqué qu'il a fait tout ce qu'il pouvait mais «votre fils n'a plus aucune chance».
«A mon retour de France, j'ai remis le compte rendu de l'hôpital français au médecin traitant de l'hôpital Mustapha et il m'a dit : «Votre fils est devenu aveugle et nous ne pouvons rien faire pour lui», raconte encore Ahmed, les larmes aux yeux.
L'autre cas c'est celui des 31 personnes qui ont perdu la vue après une injection. «Notre médecin nous a appelés pour nous dire qu'il y a un nouveau médicament, et l'Algérie est le troisième pays à l'utiliser après les Etats-unis et la France.
Ce médicament, selon le médecin, nous permettra de mieux voir. Et comme nous faisions confiance à ce médecin, nous avons accepté», nous raconte Nacer, l'une des victimes. Et de poursuivre : «on nous a injecté ce médicament, Avastin en l'occurrence, qui est utilisé pour le traitement du cancer colorectal, et 24 heures après, nous avons perdu la vue.» Le cas de la jeune Fatima, originaire d'Oran, est un autre cas qui démontre que les erreurs médicales sont légion dans nos hôpitaux. La jeune fille devait être piquée au niveau du bras, mais la dose de 2 mg a été injectée dans l'artère au lieu de la veine, ce qui devait donner instantanément l'effet inattendu, laissant apparaître une raideur du bras de la jeune fille. Prise de panique, l'infirmière inoculera à la patiente une autre injection, mais le mal était déjà fait.
Devant de telles complications, l'équipe médicale en charge de la patiente a, précisément au lendemain de l'Aïd el-Fitr, décidé d'amputer la jeune fille de son avant-bras droit. «Je n'arrive toujours pas à admettre qu'en moins de vingt-quatre heures, j'ai perdu mon avant-bras. Je suis venue à l'hôpital pour être soignée, je devais être traitée pour un mal de dos et voilà que ma vie a totalement basculé. Je me demande ce que j'ai fait pour mériter un tel sort», dit-elle révoltée.


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