Résumé de la 10e partie n Le séisme, qui a mis la famille dehors, a rapproché Sadjia et Mourad. Chacun est heureux que ses proches aient échappé à la mort. Tu ne veux pas retourner dans la voiture ? tu peux dormir encore… — Non, je n'en ressens pas le besoin ! Il la regarde ; — Tu es très pâle, tu sais… — Je n'ai pas fermé l'œil de la nuit… Et puis, je me sens tout ankylosée… — C'est la position dans la voiture. — Tu ne veux pas que nous marchions un peu ? — Si tu veux ! Elle prend son sac. — J'y ai mes bijoux et nos économies. — Tu as bien fait de les prendre… Je crains qu'on ne puisse accéder à l'appartement. Ces propos lui arrachent des larmes. — Mon Dieu, nos meubles, nos effets… — L'essentiel est que nous soyons vivants. Elle pleure. — Comment allons-nous faire pour nous rééquiper ? Mourad lui prend la main. — Ne pleure pas, nous réussirons ! Elle sourit. — Tu sais quel jour nous sommes aujourd'hui, — Oui, le 22 mai… — ça ne te dit rien ? — Non ! Elle sourit encore. — Eh bien ! aujourd'hui, c'est ton anniversaire ! Il la regarde, stupéfait. — tu t'en es souvenu ? — oui… Elle ouvre son sac et en tire un petit paquet. — c'est pour toi ! Il est ému. — qu'est-ce que c'est ? — ouvre-le ! Il l'ouvre : c'est une magnifique montre. — tu as pensé à moi ! Mais quand as-tu fait cet achat ? — hier… C'est pourquoi je suis rentrée en retard ! Il la regarde. — et moi qui t'ai fait des reproches. Me pardonneras-tu ? — n'y pense plus ! Nous avons tout perdu, mais je suis heureuse d'avoir gardé les enfants et toi. (à suivre...)