Survivre à une maladie chronique aiguë ou aux contraintes d'une mauvaise gestion dans la prise en charge médicale ? Un dilemme face auquel se retrouvent des milliers de personnes atteintes de maladie néphrologique. Leur quotidien est une lutte permanente non seulement contre la maladie, mais aussi contre la mauvaise prise en charge, un protocole de traitements des hémodialyses non conforme aux normes universelles, l'inexistence de suivi psychologique et diététique, mais surtout l'absence d'un cadre organisationnel pour la multiplication de la transplantation rénale… Si l'Etat a investi, sans nul doute, des sommes colossales afin de juguler l'avancée des infections rénales et de venir à bout des maladies, la réalité du terrain, tant sur le plan administratif que sanitaire, est tout autre. Le calvaire des 13 000 dialysés n'est pas près de voir son épilogue pour la simple raison que le prélèvement du rein sur cadavre reste encore très mal perçu chez nous.