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Histoires vraies
Nuit d'effroi (3e partie)
Publié dans Info Soir le 30 - 03 - 2010

Résumé de la 2e partie n Les hommes encagoulés, après avoir assommé la grand-mère, ligotent Mark, Evelyn et leurs enfants. Ils peuvent, à présent, agir en toute quiétude...
L'argument est sans réplique. Evelyn ne dit rien. Elle prie et se récite mentalement les versets de la Bible, un peu dans le désordre : «Le Seigneur est mon berger... quand j'entrerai dans la vallée de la Mort.»
Soudain, le réveil se met à sonner. Tout le monde sursaute, y compris les pilleurs de maison. Evelyn explique :
— C'est pour moi, je commence très tôt ce matin.
— Quel genre de boulot ?
— Je travaille au standard téléphonique d'Abergreen. Je suis de la première équipe du matin.
— Eh bien, ma jolie, ils vont devoir se passer de vous.
Qu'est-ce qu'il faut comprendre ? Ricky remonte du rez-de-chaussée avec un plateau, des verres et un carton de bières. Sur un plat, un poulet froid, celui qu'Evelyn avait préparé pour le dîner du lendemain. Les hommes, après avoir soulevé les bas qui transforment leur visage en sorte de pomme de terre informe, se mettent à manger et à boire. Ils chuchotent entre eux et éclatent de rire. Mark commence à espérer. Il
dit :
— Il y a quelques bouteilles de bourbon toutes neuves dans le buffet du salon.
Avec un peu de chance, ces bandits pourraient s'enivrer et s'endormir sur place. Ou peut-être se disputer et s'entre-tuer.
Le dénommé Ricky fait remarquer au chef de la bande :
— Tu as prononcé mon nom, c'est pas très malin. Ça fait un indice pour nous mettre le grappin dessus. Rien que pour ça je serais d'avis de les réduire au silence.
— Les mômes aussi ?
— Foutus pour foutus, on ne va pas faire le détail.
— Et la vieille, tu crois que tu l'as estourbie ?
— Je vais aller vérifier.
Ricky descend et remonte presque aussitôt :
— La mamie est toujours dans les vapes. Elle gémit, ça prouve qu'elle vit encore !
Rose, en entendant le mot «Mamie», se remet à hurler de plus belle. Daryl, ficelé dos à dos avec elle, essaie de la calmer comme il peut. Le chef s'énerve :
— Hé, essayez de calmer votre gamine sinon je sais comment la faire taire ! En ce bas monde il y a trois choses qui me portent sur les nerfs : les portes qui claquent, les chiens qui aboient et les mouflets qui braillent !
Evelyn lance, la voix brisée :
— Rose, calme-toi. Mamie n'a rien : elle dort, c'est tout. Tout va bien !
Cela fait deux heures que les Webster vivent leur cauchemar.
Le chef des bandits regarde Mark et Evelyn. Il lui semble lire quelque chose de nouveau dans leur regard. Sans bouger il ironise :
— Qu'est-ce qui se passe ?
Ce qui se passe, c'est que cinq policiers en uniforme viennent d'apparaître dans l'entrebâillement de la porte, revolver au poing. Les hommes masqués n'ont plus qu'à lever les bras. Ils sont faits comme des rats. Une fois délivrés Mark et Evelyn se précipitent chez Mamie. Elle se réveille d'un demi-coma en se frottant le crâne. Les policiers demandent une ambulance pour la transporter à l'hôpital. Mark finit par dire :
— Mais enfin comment avez-vous été
prévenus ?
Le lieutenant de police répond :
— Vous n'allez pas le croire. Quelqu'un nous a appelés. Il n'y a pas d'autre mot.
— Mais qui ? Nous étions tous hors d'état d'appeler !
— Regardez : dans l'entrée, votre téléphone est décroché. (à suivre...)


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