Résumé de la 2e partie n La reine serpent va initier Hasib à la sagesse afin qu'il puisse retrouver le monde des hommes en toute quiétude... «Je savais que tu voudrais repartir un jour, lui dit la reine, car c'est dans l'ordre des choses, mais tu dois me promettre , puisque ma vie en dépend, de ne jamais entrer dans un bain public ni te montrer nu à qui que ce soit.» Hasib accepte, sans toutefois comprendre l'étrange requête de la reine. Puis celle-ci le reconduit à travers les nombreuses galeries jusqu'à la surface de la terre, après l'avoir comblé de cadeaux. Aussitôt, Hasib se hâte d'aller embrasser sa mère qui se met à pleurer de joie en le voyant en vie et en bonne santé, elle qui l'avait cru mort... Même les bûcherons, qui sont maintenant devenus de riches marchands, lui font bon accueil et chacun lui donne une partie de sa fortune . Ainsi, Hasib devient en peu de temps un homme fort respecté. Aussi quoi de plus naturel que Hasib devienne très vite un habitué de la cour du sultan ? Tous l'admirent pour l'étendue de ses connaissances, et il n'a que des amis, excepté le vizir Schumur qui le jalouse secrètement... Or, un jour, le sultan Karazdan contracte la lèpre et personne pas même Hasib, malgré son savoir, n'est en mesure de le soigner. Il advient alors dans le même temps que le vizir Schumur invite Hasib dans son hammam personnel... Celui-ci, bien qu'il ait toujours respecté le désir de la reine serpent, se trouve cette fois dans l'impossibilité de refuser l'invitation. Que dire au vizir ? Il se rend donc au hammam, mais dès qu'il s'est déshabillé le vizir appelle ses gardes et le fait saisir. «Persistes-tu toujours à dire que tu ne connais aucun remède à la maladie du sultan ?» lui dit-il, et il ajoute : « Tu as la peau de l'abdomen marqué et, seuls ceux qui ont été initiés par la reine serpent portent ce signe.» «Et quel rapport avec la maladie du sultan ?» demande Hasib étonné. «Je constate que tu n'es pas aussi instruit qu'on le dit», explique le vizir, «car il est écrit dans tous les livres qu'on ne peut guérir un lépreux qu'en lui faisant absorber un morceau de chair cuite de la reine serpent... Et comme tu es la seule personne qui sache où se trouve son royaume, tu vas immédiatement nous y conduire sinon le sultan mourra ainsi que toi-même.» A suivre Contes merveilleux