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Les criminels à travers l'histoire
Publié dans Info Soir le 23 - 05 - 2010

Résumé de la 68e partie n Très efféminé, Fritz Hartmann est envoyé par son père dans une école militaire que le jeune homme rêve de quitter.
Tandis que ses camarades se dépensent dans les exercices physiques, lui se dérobe, et dès qu'il le peut il va s'enfermer dans sa chambre, car dans son quartier il est l'objet de plaisanteries.
— Hartmann, tu n'es qu'une fille !
— on devrait t'envoyer faire la cuisine !
Il ne répond pas aux insultes. Il est d'abord renfermé, puis il cherche à se rapprocher de certains de ses camarades. Quelques-uns sont comme lui. Il s'enferme avec eux. Un surveillant de l'école le surprend, avec un autre camarade, s'adonnant à des actes contre nature. Le surveillant fait son rapport et Hartmann passe en conseil de discipline. Il ne nie rien des accusations qui lui sont adressées ; au contraire, il déclare avec fierté :
— je suis comme ça !
Comme l'homosexualité est considérée comme une maladie, il est aussitôt envoyé dans un hôpital pour troubles mentaux. Comme il ne souffre d'aucun trouble physique ou psychique, il est renvoyé chez lui. Il a dix-sept ans. Son père est en colère :
— je savais que tu allais mal finir !
Mais sa mère, comme à son habitude, le défend.
Il affiche publiquement ses tendances homosexuelles et fréquente les mauvais garçons. Déjà, le voisinage se plaint des allées et venues de jeunes voyous qui se rendent chez lui en l'absence de son père. En général, ses liaisons ne sont pas durables, à l'exception d'un jeune homme d'une vingtaine d'années, Hans Grans, qui le suit partout.
Il est signalé de nouveau pour un délit : «attentat à la pudeur sur des enfants». Les policiers se présentent à son domicile. Il tente de se cacher, mais son père le ramène.
— qu'a-t-il encore fait ?
— il a agressé des enfants !
Le père comprend la nature de l'agression.
— emmenez-le ! dit-il au policier.
Hartmann, lui, crie :
— je n'ai rien fait !
Il est arrêté, et comme les médecins qui l'examinent pensent qu'il souffre de «débilité congénitale», on l'envoie dans un hôpital psychiatrique.
— Je ne suis pas fou, hurle-t-il.
On doit lui mettre une camisole de force, puis l'enfermer dans une cellule. Un matin, il réussit à tromper la vigilance des infirmiers et s'échappe. Comme il sait que s'il rejoint la maison familiale son père n'hésitera pas à le livrer, il quitte le pays. Direction la Suisse où il va rester deux années, vivant d'expédients en se livrant à ses vices.
Quand il retourne à Hanovre, il essaye de trouver un modus vivendi avec son père, mais les relations sont difficiles, l'homme ne supportant pas les mœurs de son fils et ses fréquentations douteuses.
— Tu devrais retourner d'où tu viens, lui dit-il. Ici, il n'y a pas de place pour toi !
Mais Hartmann ne veut pas repartir.
A suivre
K. Noubi


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