Résumé de la 13e partie n Pour ne pas irriter sa mère, qui vient de faire un malaise, Omar ne parle plus de Fouzia, mais il ne veut pas renoncer à elle. Fatima jubile : le week-end est passé et Omar ne lui a pas demandé d'aller demander la main de Fouzia. — il a renoncé à elle, dit-elle à ses filles Nadia et Amina. Les deux jeunes filles font la moue. — quoi ! Vous ne croyez pas qu'il ait renoncé à elle ? — Il semblait toujours épris d'elle ! — Vous faites bien de parler au passé ! Cela veut dire qu'il ne veut plus d'elle ! Les jeunes filles secouent la tête. — ne prends pas tes désirs pour des réalités ! — alors, pourquoi ne parle-t-il plus de cette fille ? — Si Omar n'en parle pas c'est parce qu'il ne veut pas te fâcher… — et pourtant, il ne m'a pas ménagée ces derniers temps ! — La crise que tu as faite l'a bouleversé ! Fatima se tait. Elle a bien sûr compris que si son fils ne parle plus de Fouzia c'est avant tout pour lui faire plaisir : cela ne veut pas dire qu'il ne l'aime plus ou qu'il ait renoncé à elle. Mais les sentiments de Omar importent peu : l'essentiel est qu'il revienne dans le giron de sa mère… «Le sortilège s'est dissipé !», explique-t-elle à ses filles. Elle tient encore à l'idée que son fils a été victime d'un charme, lancé par la femme de son oncle, Fatma, qui veut lui «coller» sa fille. Elle croit surtout à l'efficacité de l'antidote qu'elle lui a administré, antidote que lui a concocté un taleb. — Maintenant, dit-elle encore à ses filles, je vais pouvoir lui choisir la fille que je veux : la fille qui lui convient ! — Pour le moment, il vaut mieux ne pas lui parler mariage ! — Il faut battre le fer quand il est chaud ! En fait, elle veut profiter de la situation pour lui imposer son choix. Omar, s'il ne veut pas fâcher sa mère, ne veut pas non plus se soumettre à sa volonté ou plutôt à son diktat. En fait, il espère qu'avec le temps il parviendra à la faire fléchir et à lui faire accepter Fouzia. Il compte pour cela sur l'aide de ses sœurs. Il rentre et va directement voir sa mère. — comment vas-tu ? demande-t-il. — Et toi ? demande- t-elle. il s'assoit à ses côtés. — Omar, dit-elle, je voudrais te parler… Il la regarde et devine tout de suite ce qu'elle veut lui dire. — Je voudrais que tu fondes un foyer, commence-t-elle. — Ne parlons pas de cela, dit-il. — il faut en parler, dit Fatima. — S'il te plaît, ne parlons pas de cela… Pour le moment, je n'ai pas envie d'aborder ce sujet… Plus tard, peut-être ! Fatima ne dit rien. (à suivre...)