Idylle La belle histoire d?amour entre Kamel et Nadia a été couronnée par une union où l?entente et l?amour régnaient nuit et jour. Le bonheur du couple sera plus grand quand le médecin annoncera à Nadia qu?elle est enceinte. Le père, depuis, est aux petits soins avec son épouse qu?il aide dans la cuisine et dans bien d?autres tâches ménagères. Il craignait beaucoup pour sa santé et ne voulait pas qu?elle se fatigue. Après neuf mois, Nadia accouche d?une superbe petite fille Sara. Et les jours heureux continuent à couler jusqu?à ce maudit jour où Nadia est allée faire des achats. En effet, au marché, elle rencontre un ancien camarade d?université avec lequel elle a eu une liaison amoureuse. Elle fait tout pour l?éviter ne voulant répondre à aucune de ses sollicitations. Mais il continue à la harceler pour finir par lui dire qu?il allait retourner en France où il vit depuis un certain temps. Entre-temps, un autre homme était, lui aussi, au marché : Kamel, son époux, qui a vu de loin toute la scène, est revenu par la suite chez lui. Une fois sa femme rentrée, il lui demande des explications. Cette dernière lui raconte tout, insistant sur le fait qu?elle n?a, à aucun moment, adressé la parole à son ex-ami. Mais Kamel ne croit pas un seul instant les dires de sa femme, le doute s?est incrusté en lui. Depuis ce jour, la vie du couple tourne au cauchemar. Plus grave encore, Kamel pense que sa fille Sara n?est pas de lui. Peu à peu, il perd tout sens de la réalité. Un jour alors que Nadia était sous la douche, il étrangle le frêle bébé et quitte la maison comme si de rien n?était. En sortant de la salle de bains, Nadia découvre horrifiée le corps inerte de sa petite enfant. Pour elle, il ne subsiste aucun doute, c?est Kamel qui l?a tuée. Elle dépose plainte et la police arrête Kamel quelques moments plus tard. Lors de son procès, l?accusé dira qu?il avait des doutes sur la paternité de la petite Sara et qu?il était jaloux, car il a beaucoup aimé son épouse qui l?a trahi. Dans son réquisitoire, le représentant du ministère public demandera que la plus lourde peine soit infligée à l?accusé. «Je requiers la peine capitale.» L?avocat de l?accusé demande l?allégement de cette peine arguant l?état psychologique dans lequel se trouvait son mandant. Après les délibérations, le 1er mars 2004, Kamel est condamné à 20 ans de réclusion criminelle.