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Théâtre / «Lahadate Masrah»
Une mise en scène réussie
Publié dans Info Soir le 07 - 06 - 2010

Représentation n C'est un texte de Jean-Jacques Roumain, adapté et mis en scène par Haïdar Ben Hocine.
L'une des pièces ayant marqué les planches du TNA à l'occasion du Festival national du théâtre professionnel, est bien celle produite par le Théâtre régional de Guelma et qui a pour titre Lahadate Masrah (instants de théâtre).
La pièce raconte l'histoire d'un jeune homme qui part à Cuba pour travailler et qui, au bout de quinze ans, revient au pays. Et là, il retrouve son village otage de querelles tribales et dévasté par la sécheresse. Mais il ne peut s'empêcher de tomber amoureux d'une fille du clan rival. Dès lors, ce personnage va s'échiner à ressouder et réconcilier les deux tribus du village. Mais leur terre est aride et sèche, il part donc à la recherche d'une source.
L'originalité du texte, tel qu'il est repris et imaginé par Haïdar Ben Hocine, réside dans le fait qu'il y a une histoire principale autour de laquelle viennent se greffer d'autres histoires propres à chacun des protagonistes, des extraits de vie, des instants d'existence et des épisodes d'expériences individuelles viennent compléter le texte original. Chacun joue un double personnage, celui de la pièce et celui endossé dans la vie quotidienne.
Mais ce que l'on en retient, c'est bien la mise en scène. Il y a aussi la composition scénique, c'est-à-dire la scénographie signée Hamza Djaballah, ainsi que l'effet – ou le jeu – de lumières. Tout cela a donné à la pièce une consistance théâtrale, voire une portée dramaturgique considérable. Le jeu était organisé d'une façon circulaire et, autour de comédiennes et comédiens qui jouaient, le temps d'une répétition, des instants de théâtre. Autrement dit, ils campaient chacun le rôle de comédiens dans un théâtre, en pleine répétition. En marge des planches, un autre qui, lui, jouait le rôle du metteur en scène. Il les observe, il suit leur jeu et il est attentif à chacune de leur interprétation – il lui arrive, par moments, de s'associer à eux et d'intégrer leur jeu. Ils jouent tantôt séparément, chacun de son côté, tantôt ils entretiennent un lien ; celui-ci les met dans une situation de rapprochement. Chacun, en effet, semble jouer son rôle, incarner son propre imaginaire et interpréter une sensibilité spécifique à sa personnalité. Comme il leur arrive de trouver un point de jonction et de coordonner en conséquence leur jeu, et ce, dans un rapport de complémentarité. Une réciprocité se faisant de manière à structurer, à équilibrer ou à harmoniser, d'une part l'espace scénique, et, d'autre part, le jeu en question. Ce type de jeu aussi bien pertinent que pratique et fonctionnel, conférait à la pièce une attitude théâtrale unique, originale.
La pièce se montrait, d'un bout à l'autre, plaisante, captivante, intéressante dans le contenu comme dans la composition scénique ou encore dans l'esthétique. La pièce se présente comme une réflexion philosophique sur la notion même de théâtralité, où Haïdar Ben Hocine s'essaie autrement à un exercice scénique, offrant au public une œuvre expérimentale concluante.
l Les comédiennes et comédiens se sont distingués par une interprétation accrocheuse, convaincante. Ce qui rendait le jeu instantané, correct, suffisant et sincère. L'on est transporté directement dans l'univers scénique du metteur en scène, un imaginaire certes figuratif mais qui reste onirique. L'on est porté dans un onirisme marqué par une théâtralité travaillée, autrement imaginée et qui revêt un caractère poétique. Cette même théâtralité est rehaussée par l'intensité dramaturgique que dégageait chacun des protagonistes. De l'émotion, de l'exaltation, de l'émulation comme de l'élan que chacune et chacun s'emploient à partager avec le public.


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