Résumé de la 20e partie n Fatima, ses deux filles et Omar rendent visite à la famille de Fouzia. Fatima demande la main de la jeune fille. Fatima n'a pas vu Fouzia depuis un certain temps et elle est surprise de découvrir une jeune fille d'une grande beauté. — comme tu as grandi et comme tu as embelli ! s'est-elle exclamée. Et cette phrase qui a fait sourire tout le monde lui a échappé : — Je comprends pourquoi Omar s'est épris de toi ! La jeune fille rougit. — si, si, tu es très belle ! Dans la voiture, sur le chemin du retour, Nadia et Amina n'ont pas tari d'éloges sur Fouzia. — elle est merveilleusement belle ! dit Farida… Vous avez vu ses yeux, ses cheveux, sa taille ! — Je comprends que Omar se soit épris d'elle, dit Amina. Fatima hoche la tête, approuvant ses filles, puis elle ajoute. — il est dommage qu'elle n'ait pas continué ses études. Cette remarque jette comme un froid dans la voiture. Fatima s'en rend compte et tente de rectifier, maladroitement : — Tu pourras la pousser à reprendre ses études, dit-elle, à Omar. — Oui, se contente-t-il de dire. A la maison, quand elles se retrouvent seules avec les filles, ces dernières la grondent. — Pourquoi as-tu fait cette remarque désobligeante ? Fatima s'étonne : — De quelle remarque s'agit-il ? — Tu vas la pousser à reprendre ses études, dit Nadia, en prenant soin d'imiter le ton de sa mère. — Et alors ? dit Fatima. C'est vrai, il faudra qu'il pousse cette fille à reprendre ses études ! il ne va pas se contenter d'une épouse ignorante ! — elle n'est pas ignorante, dit Nadia. — Et elle est merveilleusement belle, dit Amina, que ça te plaise ou non ! Fatima s'emporte. — Dites donc, vous n'êtes pas en train d'insinuer que je suis jalouse de Fouzia ? — Non, dit Nadia sur un ton qui veut dire «oui». — Tu l'aimes bien Fouzia, renchérit Amina. Ces allusions et cette ironie finissent par mettre la mère en colère. — Petites vauriennes, Omar est mon fils et si je me montre si exigeante c'est parce que je veux qu'il épouse une femme parfaite ! — Il a déjà choisi sa femme, dit Nadia. — C'est trop tard, dit Amina. — Petites vauriennes, petites vauriennes ! Je suis sûre que vous exercez une mauvaise influence sur votre frère ! A ce moment-là, Omar entre. — qu'est-ce qui se passe, demande-t-il, on vous entend des escaliers ! — Il ne se passe rien, dit Fatima, je me disputais avec ces vauriennes qui ne veulent pas faire le ménage comme je le leur demande ! (à suivre...)