Résumé de la 125e partie n On informe Julia que Poirot souhaiterait qu'elle ne colporte pas le récit de sa trouvaille. Ce qu'elle comprend très bien… Oui, confirma Poirot - si tant est qu'il y ait eu quelqu'un qui souhaitait nous écouter. C'était une précaution indispensable à la sécurité de la petite - il faut que qui de droit sache que ce qu'elle a trouvé est en sûreté dans une banque, et non plus en sa possession. Miss Bulstrode dévisagea un long moment le détective - puis elle jeta, lèvres pincées : — II va falloir en finir avec tout cela. Notre intention, expliqua le chef de la police du comté, c'est d'essayer de mettre en commun nos idées et nos informations. Nous sommes très heu-reux, monsieur Poirot, de vous avoir avec nous. L'inspecteur Kelsey se souvient très bien de vous. — C'était il y a de longues années, dit Kelsey. L'inspecteur chef Warrender était chargé du dossier. Je n'étais alors qu'un modeste sergent, qui savait rester à sa place. — Le garçon que voilà et que, par commodité, nous continuerons d'appeler Adam Goodman, n'est pas connu de vous, monsieur Poirot, mais je crois que vous connaissez son... son... euh... son chef. Aux Services spéciaux. — Le colonel Pikeaway ? demanda Poirot, songeur. Ah ! oui, il y a bien longtemps que je ne l'ai revu. Est-il toujours aussi somnolent ? Adam éclata de rire : — Je vois que vous le connaissez parfaitement, monsieur Poirot. Je ne l'ai jamais vu complètement éveillé. Si cela m'arrivait, je saurais que, pour une fois, il ne prête pas la moindre attention à ce qui se passe. — II y a du vrai dans ce que vous dites, mon bon ami. C'est bien vu. — Maintenant, reprit le chef de la police, venons-en aux faits. Je n'ai nulle intention de me mettre en avant ni de vous imposer mon point de vue. Je ne suis ici que pour écouter ce qu'ont découvert les hommes de terrain et les conclusions qu'ils en tirent. II y a néanmoins bien des aspects à considérer, et il est un élément que je devrais peut-être mentionner d'entrée de jeu. J'y fais allusion à la suite de représentations qui me sont venues de diverses... euh... de diverses instances extrêmement haut placées. Il fixa Poirot : — Admettons qu'une gamine, une collégienne, soit venue vous exposer la merveilleuse histoire de la trouvaille qu'elle aurait faite dans le manche évidé d'une raquette de tennis. Vous imaginez son exaltation. Une collection, dirons-nous, de pierres colorées, du verre, de bonnes imitations.., vous voyez le genre... ou peut-être même des pierres semi-précieuses, qui ont souvent autant d'attraits que les autres. En tout cas, posons en principe qu'il s'agissait de quelque chose qu'une enfant serait très excitée de trouver. Elle pourrait même s'en être exagéré la valeur. C'est tout à fait possible, ne croyez-vous pas ? II dardait sur Poirot un regard pénétrant. (à suivre...) D'après Agatha Christie Oui, confirma Poirot - si tant est qu'il y ait eu quelqu'un qui souhaitait nous écouter. C'était une précaution indispensable à la sécurité de la petite - il faut que qui de droit sache que ce qu'elle a trouvé est en sûreté dans une banque, et non plus en sa possession. Miss Bulstrode dévisagea un long moment le détective - puis elle jeta, lèvres pincées : — II va falloir en finir avec tout cela. Notre intention, expliqua le chef de la police du comté, c'est d'essayer de mettre en commun nos idées et nos informations. Nous sommes très heu-reux, monsieur Poirot, de vous avoir avec nous. L'inspecteur Kelsey se souvient très bien de vous. — C'était il y a de longues années, dit Kelsey. L'inspecteur chef Warrender était chargé du dossier. Je n'étais alors qu'un modeste sergent, qui savait rester à sa place. — Le garçon que voilà et que, par commodité, nous continuerons d'appeler Adam Goodman, n'est pas connu de vous, monsieur Poirot, mais je crois que vous connaissez son... son... euh... son chef. Aux Services spéciaux. — Le colonel Pikeaway ? demanda Poirot, songeur. Ah ! oui, il y a bien longtemps que je ne l'ai revu. Est-il toujours aussi somnolent ? Adam éclata de rire : — Je vois que vous le connaissez parfaitement, monsieur Poirot. Je ne l'ai jamais vu complètement éveillé. Si cela m'arrivait, je saurais que, pour une fois, il ne prête pas la moindre attention à ce qui se passe. — II y a du vrai dans ce que vous dites, mon bon ami. C'est bien vu. — Maintenant, reprit le chef de la police, venons-en aux faits. Je n'ai nulle intention de me mettre en avant ni de vous imposer mon point de vue. Je ne suis ici que pour écouter ce qu'ont découvert les hommes de terrain et les conclusions qu'ils en tirent. II y a néanmoins bien des aspects à considérer, et il est un élément que je devrais peut-être mentionner d'entrée de jeu. J'y fais allusion à la suite de représentations qui me sont venues de diverses... euh... de diverses instances extrêmement haut placées. Il fixa Poirot : — Admettons qu'une gamine, une collégienne, soit venue vous exposer la merveilleuse histoire de la trouvaille qu'elle aurait faite dans le manche évidé d'une raquette de tennis. Vous imaginez son exaltation. Une collection, dirons-nous, de pierres colorées, du verre, de bonnes imitations.., vous voyez le genre... ou peut-être même des pierres semi-précieuses, qui ont souvent autant d'attraits que les autres. En tout cas, posons en principe qu'il s'agissait de quelque chose qu'une enfant serait très excitée de trouver. Elle pourrait même s'en être exagéré la valeur. C'est tout à fait possible, ne croyez-vous pas ? II dardait sur Poirot un regard pénétrant. (à suivre...)