Résumé de la 114e partie n Ayant fait la connaissance d'un jeune employé à la fourrière, Peter Kurten est initié par son compagnon à mutiler les animaux. Comme il rentre tard à la maison, son père se fâche. — Que faisais-tu dehors. Tu traînes avec des vauriens comme toi ? Il enlève sa ceinture et le bat. — Toi, tu finiras un jour sur l'échafaud ! Quand il est avec son ami, l'employé de la fourrière, il se laisse aller . — Un jour, quand je serai suffisamment fort, je le tuerai ! Il ferme les yeux. — Je lui plongerai un couteau dans le ventre ! Puis il secoue la tête. — Non, ce serait trop facile… je voudrais lui faire payer tout ce qu'il m'a fait subir ! — Tu lui ferais comme les chats et les chiens ? — Oui… je l'aveuglerai, je lui couperai la langue, les mains… Il prend plaisir à détailler les tortures qu'il infligerai à son père… Puis, il se retourne vers son ami. — Apporte-moi un chien ! Et il fait subir au pauvre animal ce qu'il voudrait faire subir à son père… Mais il n'arrivera pas à réaliser ses rêves parricides. Comme son père devenait de plus en plus violent, l'adolescent finit par s'enfuir. Il vit dans la rue, chapardant sa nourriture, vivant à la belle étoile, fréquentant les délinquants et devenant lui-même délinquant. A dix-sept ans, il fait de la prison. Il vole, escroque son prochain ; il se révèle aussi d'un caractère violent, frappant ses victimes. Une fois, il entre dans une boutique, prend des fruits et s'apprête à sortir discrètement quand le vendeur, une vieille femme, l'aperçoit. — Eh, revenez, vous n'avez pas payé ! Comme il ne revient pas, elle court derrière lui et l'attrape par le bras. — Payez-moi ! — Lâche-moi, vieille sorcière ! — Si vous ne me payez pas, je vais appeler la police ! Il lui fait lâcher brutalement son bras. La vieille femme revient à la charge. — Voyou ! Elle s'accroche de nouveau à son bras. — Je te connais bien, je vais te dénoncer ! Alors, il prend un couteau et la blesse au bras. Elle crie. — A l'assassin ! Des gens accourent : — Il veut me tuer ! Peter lâche les fruits et s'enfuit. Qui sait ? Peut-être que si les gens n'étaient pas intervenus, il aurait tué la vieille dame. Comme les chats et les chiens de la fourrière ! En tout cas, la vendeuse dépose plainte et Peter est appréhendé quelques heures plus tard. Il sera condamné pour vol et agression… (à suivre...)