Résumé de la 59e partie n Alors que le roi de Tlemcen est préoccupé par sa fille Choumissa, souffrant de mélancolie, des conquérants, venus d'Orient, menacent le pays. Dans Tlemcen, la rumeur se fait plus vive — Ils arrivent ! A sa fenêtre, Choumissa est effrayée. — Mon Dieu, ils vont entrer dans la ville ! Sa gouvernante la rassure. — Ne craignez rien, maîtresse, lui dit-elle, nos soldats sont valeureux, ils sauront repousser l'ennemi ! Qui est cet ennemi qui vient au loin ? se demande la jeune fille. Pourquoi envahit-il son pays ? Que vont faire ces étrangers s'ils parviennent à s'en emparer ? Détruiront-ils la ville ? Tueront-ils sa population ? Que feront-ils d'elle ? Peut-être qu'elle sera réduite en esclavage ou alors qu'elle figurera dans le butin que se partageront les chefs ennemis… Cette pensée la fait frémir. — Gouvernante, dit-elle, je ne veux pas tomber entre les mains de l'ennemi ! — L'ennemi ne parviendra pas jusqu'ici ! -— Et s'il parvient quand même ? — Il devra vaincre les armées de votre père ! — Cela peut-il arriver ? — Non, non, c'est une chose impossible ! Mais la jeune fille est sceptique. — On dit qu'ils sont nombreux… très nombreux même, comme un essaim de sauterelles… La gouvernante secoue la tête. Choumissa est effrayée. — Et si les armées de mon père sont quand même vaincues ? — Alors, dit la gouvernante, que Dieu nous vienne en aide ! La jeune fille murmure rêveuse. — Qu'adviendra-t-il de moi ? — Majesté, ne pensez plus à cela Cependant, l'ennemi arrive. Les soldats du roi, poussant des cris de guerre stridents vont à sa rencontre. Les flèches volent, les épées s'entrechoquent, les cris des premiers blessés retentissent. Sur les remparts de la ville, on se tient prêt, au cas où l'ennemi forcerait les lignes de défense. Mais on n'en est pas encore là. D'ailleurs, l'ennemi semble reculer : il ne devait pas s'attendre à un mouvement de résistance de cette ampleur. — Nos soldats l'emportent ! crie la gouvernante. — Les envahisseurs sont trop nombreux, dit Choumissa. Elle a raison, les envahisseurs sont nombreux… Après avoir essayé de repousser l'ennemi, le roi et ses soldats doivent reculer et chercher refuge dans la ville. — Fermez les portes ! On ferme les portes et on se regroupe sur le haut des remparts, mais l'ennemi ne donne pas l'assaut, du moins pas encore… (à suivre...)