Résumé de la 137e partie n La Gestapo torture Petiot, elle est persuadée qu'il est le chef d'un réseau d'évasion de résistants, mais il refuse de parler. Ses geôliers le jette dans sa cellule. Il est tout en sang, la chair à vif, les joues arrachées, les doigts brûlés. Ses compagnons se dépêchent de lui porter secours. — on vous a amoché… — comme vous avez dû souffrir ! Mais lui sourit : — ils voulaient obtenir des aveux ! On lui demande : — et l'on a réussi à vous faire parler ? Il répond fièrement : — Je n'ai pas parlé, je n'ai livré aucun nom ! On l'acclame : — Vous êtes un héros ! Un héros ! — je n'ai fait que mon devoir ! — Si nous nous en sortons, nous saurons témoigner de votre courage et de votre sacrifice ! Nous le répétons: vous êtes un héros ! Ils lui épongent le sang, lui confectionnent un bandage avec leur mouchoir, le réconfortent. Puis, l'un d'eux, lui demande : — qui êtes-vous ? Il garde un moment le silence, puis il répond : — je suis le docteur Petiot. Ils hochent la tête. — Ça, nous le savons, mais que faites-vous en dehors de la médecine ? Pourquoi les Allemands s'acharnent-ils contre vous ? Petiot hésite, comme s'il n'avait pas confiance dans ces hommes qui l'admirent. — Eh bien, dit-il, je suis le chef d'un réseau de résistance... — un réseau ? Quel réseau ? — Fly-Tox ! — On ne connaît pas... — bien sûr, c'est un réseau secret, chargé de l'évasion de résistants mais aussi de l'exécution des nazis et des collaborateurs ! — Et vous en avez exécuté des collabos ? — Beaucoup, dit Petiot. Et vous ? — Eh bien, confidence pour confidence, nous sommes également des résistants... Et les deux hommes vont lui parler longuement de la résistance, de ses réseaux, de ses chefs et de ses plans. — tout cela reste secret, disent les deux hommes. — Bien sûr, dit Petiot, je ne parlerai jamais ! Deux jours après, on vient de nouveau le chercher. Cette fois-ci, on le conduit au 101 de l'avenue Henri-Martin où se trouve un autre centre de torture de la Gestapo. (à suivre...)