Irak - Grande-Bretagne : évasion l Les autorités irakiennes ont reconnu hier pour la première fois que le cerveau du rapt et du meurtre en 2004 de Margaret Hassan, une travailleuse sociale britannique, s'était évadé il y a près d'un an de la tristement célèbre prison d'Abou Ghraïb lors d'une émeute de détenus. Le ministère britannique des Affaires étrangères a réagi en se déclarant dans un communiqué «très inquiet» par cette annonce et en exigeant que «justice soit faite pour cet horrible crime commis à l'encontre d'une personne qui avait dédié sa vie à aider tous les Irakiens». Afghanistan : défense l Le commandant des forces internationales en Afghanistan, le général américain David Petraeus, a estimé, ce lundi, que les troupes de l'OTAN avaient repris l'ascendant sur les talibans dans certaines régions, s'attendant à de rudes combats pour faire de même dans les autres. «Les progrès enregistrés par les talibans ces dernières années ont été renversés dans de nombreuses régions et seront également renversés dans les autres régions. Cela va nécessiter de rudes combats», a déclaré le général dans un entretien à la BBC. Yémen : violences l Sept membres d'Al-Qaîda ont été tués dans de nouvelles violences, hier, en fin d'après-midi, à Loder, ville du sud du pays, après un ultimatum lancé par les autorités aux membres du réseau pour qu'ils se rendent, selon un nouveau bilan du ministère de la Défense. «Sept membres d'Al-Qaîda ont été tués lors des affrontements avec les forces de sécurité», a indiqué le ministère sur son site internet 26sep.net. Le ministère a affirmé que d'autres membres d'Al-Qaîda étaient encerclés dans des maisons où ils ont trouvé refuge. Bahreïn : sécurité l Les services de sécurité ont nié tout lien entre des activistes chiites arrêtés récemment et l'Iran. «Les informations faisant état d'un lien entre l'organisation démasquée et ce qu'on appelle des cellules dormantes qui agiraient en cas d'attaque contre l'Iran n'ont aucun fondement», a indiqué une source bien informée. «Il n'y a aucun lien entre les éléments arrêtés et l'Iran», a insisté cette source. Human Rights Watch et Amnesty International ont appelé mercredi les autorités de Bahreïn à libérer huit militants, dont deux religieux chiites, arrêtés ces derniers jours, ou à les inculper formellement.