Résumé de la 189e partie n Martha continue à s'interposer entre Raymond et son épouse Esther. Elle va jusqu'à partager leur chambre et leur lit. Esther proteste : — je ne peux plus supporter ta sœur ! — je t'ai déjà expliqué, elle est jalouse, mais ça lui passera ! Il regarde pour voir si Martha n'est pas dans les parages et il lui donne un baiser furtif. — ne te suffit-il pas que je t'aime ? — tu as raison, je vais essayer d'oublier ta sœur ! Les jours suivants, Raymond se montre encore plus affectueux. — je t'aime ! Et pour la rassurer, il lui chuchote. — ma sœur va bientôt partir, et nous serons enfin seuls ! — c'est vrai ? — oui ! Alors, tu es heureuse ? — oui ! J'ai hâte d'être seule avec toi ! Une autre fois, au cours d'une discussion, il lui demande : — tu as une police d'assurances sur la vie ? — oui, dit-elle. — maintenant que je suis ton mari, tu ne veux pas m'en faire le bénéficiaire ? — je ne peux pas, dit Esther. Il feint la surprise. — mais pourquoi ? — je ne sais pas ! — je suis bien ton mari, n'est-ce pas ? — je le sais ! — alors, pourquoi refuses-tu ? Moi, si j'établis une assurance, tu en seras aussitôt la bénéficiaire ! Alors, réfléchis bien à ma proposition ! Raymond essaye encore une fois, puis comme il voit que la jeune femme résiste il se fait menaçant. — Une femme m'a déjà refusé de signer ses polices, en Espagne, on l'a retrouvée morte dans sa chambre d'hôtel ! Esther est effrayée. — pourquoi me racontes-tu cela ? — comme ça… Martha se met de la partie. — tu sais, mon frère est doux, mais quand il se fâche, il ne sait pas ce qu'il fait. Alors, il vaut mieux lui obéir ! Esther, ayant compris à qui elle avait affaire, finit par s'enfuir, laissant une partie de son argent et sa voiture aux escrocs de la lune de miel ! — on aurait pu lui soutirer davantage, dit Martha. — tant pis. Il y en aura d'autres… (à suivre...)